20 films à (re)voir pendant le (dé)confinement

On ne vous lâche pas, nous voilà de retour avec la liste des 20 films à (re)voir pendant ce temps de confinement. Enfin ce temps de déconfinement qui s’annonce quasiment similaire 😉 Et attention : vous allez avoir 2 visions du cinéma qui vont s’affronter. Julien, le cinéphile de la bande. Et moi, qui regarde surtout des films que je connais déjà sur TMC. Culture déconfiture donc ^^ Voici donc nos propositions de films, et surtout dites nous les vôtres en commentaires.

Les recommandations de Charlotte

• Roméo + Juliette, de Baz Luhrmann

Mon film préféré, issu de ma pièce de théâtre préférée, comment ne pas vous le recommander ? Baz Luhrmann a réinventé l’univers de ce malheureux couple maudit ultra connu tout en restant ultra fidèle au texte. C’est un film explosif, des couleurs vibrantes dignes d’un clip psychédélique, d’un décalage étonnant entre l’univers fantasmé d’une Vérone néo-contemporaine ultra violente et la poésie des vers de Shakespeare, d’une bande-originale absolument époustouflante et indémodable. Et on y trouve à leurs débuts Claire Danes et Léonardo Dicaprio, deux acteurs qui ont plus que largement fait leurs preuves depuis. C’est un film clivant, dont l’outrance ne plaira pas à tout le monde. Mais tentez le coup !

• Bienvenue à Gattaca, d’Andrew Niccol

Si j’aime beaucoup les dystopies en œuvres littéraires, Bienvenue à Gattaca est le seul film que je saurais vous conseiller sur ce sujet. Et quel film. Une intrigue sur fond de perfection génétique, avec un côté thriller qui n’oublie pas un travail extrêmement fouillé des personnages. Clairement Bienvenue à Gattaca n’a pas pris une ride, les questions qu’ils posent sur l’eugénisme sont même plus que jamais au cœur de l’actualité. A voir !

• Gainsbourg (vie héroïque), de Joann Sfar

Forcément, en bonne fan de Gainsbourg… Mais non pas réellement. Si Joann Sfar avait réalisé un biopic qui m’avait déçu, je ne vous en aurais pas parlé. Mais ce film sensible et délicat rend parfaitement justice au génie de Gainsbourg. Que dire de l’interprétation magistrale, absolument magistrale d’Eric Elmosnino ? Si vous ne connaissez pas, regardez : vous en découvrir sûrement plus sur Gainsbourg sans que cela vire à l’énumération de faits. Poétique.

• La revanche d’une blonde, de Robert Luketic

Bonne humeur garantie avec La revanche d’une blonde (et même La revanche d’une blonde 2, ne boudons pas notre plaisir). Ce petit chef-d’œuvre rose bonbon est une pépite à découvrir. Ne vous laissez pas berner par la blondeur angélique d’Elle Woods, elle n’est pas la bimbo décérébrée que vous croyez. Petite ode facile à la persévérance, La revanche d’une blonde est un film “facile” que je ne me lasse pas de regarder.

• Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, de Jean-Pierre Jeunet

Un film que j’ai vu plusieurs fois au cinéma, ça existe ? Oui, c’est Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, et c’est le seul. C’est vous dire s’il m’a plu ! Poésie, légèreté, humour, douceur. Vous le connaissez tous, je sais, mais franchement c’est tout ce dont on a besoin en ce moment, non ?

• Dirty dancing, d’Emile Ardolino

Bien sûr qu’on ne laisse pas bébé dans un coin. Bien sûr qu’on en profite d’être coincé chez nous pour se refaire une N-ième fois ce chef-d’oeuvre des années 90 et regretter une fois de plus Patrick Swayze. Parce qu’on aime danser, parce qu’on aime les jeunes voyous qui finalement ont un grand cœur, parce que nous aussi on veut le time of our live. Alors je sais, la traduction française cul-cul-ifie à mort ce film, mais enfin si on ne peut plus le regarder sans courir le monde après notre destin comme un cheval sauvage hein…

• Freeway, de Matthew Bright

Ah, Freeway ! Une des premières apparitions à l’écran de Reese Witherspoon, dans une version thriller déjanté d’un petit chaperon rouge bien barré. Pas de loup, mais un Kiefer Sutherland ultra dérangeant et malsain sous ses airs bonhommes. Le film va à 100 à l’heure, on se marre vraiment malgré la noirceur de la situation. Un film que je vous recommande à fond si vous n’avez pas peur du grand méchant loup.

• La cité de la peur, d’Alain Berbérian

Film culte, FILM CULTE. Et même si je l’ai déjà vu un nombre incalculable de fois, oui je continue et vous devez aussi. Ce film, c’est juste l’essence même du génie comique des Nuls. Il n’y a pas un dialogue qui n’est pas culte, et pas une scène qu’on ne connaît pas par cœur. Oui du pur génie comique, tout à fait ! Non je n’exagère pas ! Et vous on va danser la Carioca.

• L’auberge espagnole, de Cédric Klapisch

Je ne sais pas s’il y a un film qui me fait plus regretter la jeunesse que je n’ai pas eu que L’auberge espagnole ^^ J’adore l’ambiance d’amitié de ce film, ce questionnement incessant, son côté certes naïf mais insouciant. Et puis moi ça me donne envie d’être à Barcelone entre potes à boire des verres en terrasse, et croyez moi ça, ça serait tellement bien ! (et tant que vous êtes sur L’auberge espagnole, enchaînez avec Les poupées russes et Casse-tête chinois bien sûr).

• Seul au monde, de Robert Zemeckis

Franchement, Seul au monde, ce n’est pas le film parfait à voir pour ce dernier jour de confinement ? Histoire de ce dire que nous ça n’aura duré que 55 jours contrairement à Tom Hanks qui a passé 4 ans sur son île avec juste son Wilson. Alors on se plaint pas, ok ? 😉

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Les recommandations de Julien

Il y a des films que j’ai vus 100 fois mais que je ne peux pas m’empêcher de re-regarder à la moindre rediffusion ! La période du confinement est propice à se replonger dans ma cinémathèque idéale !

• Les chansons d’amour, de Christophe Honoré

J’aurais pu bien sûr mettre Les parapluies de Cherbourg ou Chicago, en tous cas il faut absolument commencer par un film musical pour mettre un peu de fête dans un quotidien confiné ! Regardez le nombre de vidéos musicales qui ont fleuri au cours du mois écoulé : c’est clair, les gens veulent chanter. Alors pourquoi pas des chansons d’amour ?

• Fargo, des frères Coen

Un autre type de comédie, la comédie sanguinolente. J’adore l’humour des frères Coen, toujours sur le fil du rasoir entre absurde et gore. Dans Fargo, un enlèvement tourne au fiasco et à la boucherie. Tordant !

• Le mariage de mon meilleur ami, de Paul John Hogan

Ce film a marqué le début de la vague des comédies romantiques à la fin des années 90. J’ai du le voir 100 fois quand j’avais 15 ans. Je connaissais toutes les répliques par coeur, j’aurais pu le regarder en “mute” et faire tout le doublage à moi tout seul ! Julia Roberts est au top, Cameron Diaz étonnante, et Rupert Everett génial en inventant le rôle du “meilleur ami gay”, maintenant incontournable dans toute comédie romantique qui se respecte. Et puis cette scène culte où tout le monde reprend “I say a little prayer”… CULTISSIME !

https://www.youtube.com/watch?v=d-J4xYOxJ9w

• La Grande Bellezza, de Paolo Sorrentino

Ce film a été une claque à sa sortie. Je suis allé le voir plusieurs fois au cinéma et ai tout de suite acheté le DVD quand il est sorti. Les personnages sont d’une poésie pure, mais surtout les images… c’est waouh !

• Eternal sunshine of the spotless mind, de Michel Gondry

Sur les murs de mon salon, il y a trois affiches de films qui ont changé ma vie. Akira, Blade Runner, et… Eternal sunshine of the spotless mind. Jim Carrey et Kate Winslet forment l’un des duos les plus touchants du cinéma. Comme souvent chez Gondry, c’est tendrement surréaliste.

• The Hours, de Stephen Daldry

Un film qui concilie ma passion pour le cinéma et celle pour la littérature, avec l’histoire de Virginia Woolf (Nicole Kidman, méconnaissable) en train d’écrire Mrs Dalloway, et l’impact que ce roman aura sur une ménagère des années 50 (Julianne Moore) et une éditrice des années 2000 (Meryl Streep). 3 femmes. 3 époques. Ca rappelle un peu la structure narrative de la série Why women kill dont on vous parlait récemment, mais ici version drame.

• L’armée des 12 singes, de Terry Gilliam

Un virus qui décime l’humanité… Ok, actuellement c’est pas forcément ce qu’on a envie de voir… (quoique) N’empêche, pour un film apocalyptique, c’est vachement bien fichu dans le genre. Et puis Bruce Willis dans le rôle du héros qui essaye de sauver de monde et Brad Pitt en schizophrène paranoïaque, c’est un casting trois étoiles ! Un film librement adapté de La Jetée de Chris Marker, un court-métrage expérimental et culte.

• 2046, de Wong Kar Wai

C’est la suite (partiellement SF) du romantique In the mood for love. 2046 est le numéro d’une chambre, 2046 est une année, 2046 est aussi une ville. Des fragments d’histoires qui s’entrecroisent et nous emportent pour dessiner une cartographie des sentiments !

• Le silence des agneaux, de Jonathan Demme

S’il ne fallait retenir qu’un seul thriller dans l’histoire du cinéma, ce serait peut-être celui-là. Jodie Foster en jeune agent du FBI donne la réplique à Anthony Hopkins dans son rôle le plus marquant : Hannibal le cannibale, psychiatre fou qui va aider la jeune héroïne à résoudre une sordide affaire d’enlèvements et de corps dépecés. Sordide. Captivant.

• Les visiteurs, de Jean-Marie Poiré

Une seule réplique de ce film et j’embraye direct ! J’aime tellement ce film que pendant une période avec ma coloc on se parlait en “vieux françois” à coup de “méchante pesteuse”, “merdoyeuse”, “merci la gueuse” 🙂 Si je vous dis que j’ai consacré mon master de Lettres à des œuvres du XIIe siècle, ça vous étonne ?

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Que pensez-vous de cette liste ? Et vous, avec quels films allez-vous vous (dé)confiner ?