J’ai profité d’une nocturne à la Pinacothèque de Paris pour aller jeter un coup d’oeil à cette exposition Au temps de Klimt, la Sécession à Vienne, qui forcément m’avait attiré dès que j’ai vu les affiches. Je garde un excellent souvenir de la grande expo Vienne 1900 au Grand Palais il y a 10 ans, où j’avais pu découvrir des oeuvres de Klimt, Kokoschka, Schiele et Moser, et depuis je suis friande de toute nouvelle découverte autour du sezessionstil.
Tout petit aperçu historique et artistique pour resituer l’art de la Sécession viennoise : empire austro-hongrois, toute fin du XIXème siècle et tout début du XXème siècle, art nouveau. Voilà, vous avez les mots clefs 😉 Et bien entendu, dans ce courant, le peintre emblématique c’est Gustav Klimt, qui est donc assez logiquement mis en avant dans le titre de l’exposition. Pas de tromperie sur la marchandise, on peut admirer des œuvres de Klimt, et rien que le reconstitution de la frise Beethoven vaut le déplacement.
Mais qui dit Au temps de Klimt, dit bien qu’il n’y a pas que lui ! Et de côté là, de jolies découvertes de peintres que je ne connaissais pas jusqu’à présent, et une version plus intime du sezessionstil. Déjà, Ernst Klimt, frère de, dont le bébé joufflu m’a franchement fait sourire. J’ai été séduite par de nombreux paysages également, je n’avais pas vraiment souvenir de peintures de ce genre dans la Sécession. Je pense notamment à Hiver de Gustav Jahn, un peintre qui m’était inconnu, spécialisé dans le paysage de montagne…. et alpiniste, ceci expliquant cela 😉 J’ai aussi été attirée par la délicatesse du portrait d’une Jeune Bretonne, de Ludwig Ferdinand Graf.
Et donc, Au temps de Klimt, elle vaut le coup d’oeil ? Oui si vous connaissez déjà un peu l’art viennois de la fin du XIXème-début du XXème siècle, et que vous êtes curieux d’en voir plus. Je ne suis pas certaine par contre que le propos replace bien ce qu’était profondément l’art de la Sécession, ça m’a paru un peu léger, je n’ai d’ailleurs aucun souvenir des textes accompagnant le parcours. Je me suis laissée porter par les oeuvres, qui vraiment m’ont plu et surtout m’ont fait découvrir une autre facette de l’art viennois de cette époque, moins évident que ce que j’avais pu voir jusqu’à présent. Après, on ne va pas se mentir : une expo à la Pinacothèque c’est vraiment cher (15€ le billet quand même), il y a souvent du monde et les titres sont souvent assez “survendeurs”. Donc allez-y en connaissance de cause 😉
Au temps de Klimt, la Sécession à Vienne
Pinacothèque de Paris – 8, rue Vignon – 75009 Paris
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