Voilà. Vous savez tout. A l’heure où je rédige ces quelques lignes, nous sommes le 31 octobre 18h30, je suis confortablement installée dans mon canapé, mon ordi sur les genoux et mon paquet de Dinosaurus pas loin. Bref, inutile de vous dire qu’à moins d’un miracle qui me télétransporterais au pied de la tour, devant ceux qui doivent espérer entrer avant la fermeture car ils attendent depuis 5 heures du mat… Donc, non, je n’ai pas visité la tour Paris 13.
Mais j’y suis allée quand même. J’ai tenté. Si si. Cette photo en est la preuve voyez-vous, la seule et unique qui pourra me faire que bon, j’y ai été, un peu 😉 En plus, j’ai tenté le tout premier week-end, le seul qui apparemment était envisageable niveau temps d’attente. Mais le monde, les températures qui commençaient à se refroidir, l’appel du café à côté de la sortie du métro… On a donc fait demi-tour, en se disant que oui oui, on reviendrait le week-end prochain. Naïfs que nous étions.
C’est quand même con. C’était une belle idée cette expo. Je sais que les puristes râlent un peu de cette surexposition médiatique du street art, arguant que « c’était mieux avant quand on était entre spécialistes ». Ouais, bon. Je n’y connais rien en street art, que dalle, juste un peu Miss Tic, Miss Van et Fafi et puis c’est tout. Donc inutile de vous dire que j’étais ravie à l’idée de découvrir une telle œuvre totale, en immersion dans un art que je ne connais pas.
Mais voilà. Malgré les posts enthousiastes de mes potes sur FB , leurs 8 heures d’attente m’ont… refroidi on va dire. Voir carrément congelé ! J’ai pourtant déjà fait la queue longtemps pour des expos, quasiment 3 heures pour ma première « grande » expo parisienne, « Matisse – Picasso » en 2002 au Grand Palais, à une époque où les billets coupe-file n’existaient pas (oui, je sais). L’envie de découvrir de nouvelles sensations était forte, mais pas au point de résister à des heures et des heures de queue. J’ai situé les limites de ma patience à environ 4 heures, donc clairement c’était mort. Mais je suis déçue, déçue de ne pas l’avoir vue, déçue de ne pas pouvoir me dire « c’était un concept assez dingue et j’y étais, j’ai vécu ça » car c’est quand même une partie du truc.
Vous y avez été vous ? Vous allez me dire comme tout le monde que « ça valait trop le coup » ? 😉
(Oui, je sais, j’ai fait une allusion à Bref dans mon titre. So 2011).
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