Si vous avez aimé Ça – chapitre I et que vous aimez revoir inlassablement les mêmes films, vous aimerez peut être Ça – chapitre II, qui reprend la même trame et la même structure, mais avec des personnages adultes… 27 ans se sont écoulés depuis le premier opus et le fameux clown tueur est de retour à Derry. Ses anciennes victimes, la bande des “ratés”, font aussi leur retour pour l’affronter une dernière fois. Un affrontement qui dure près de 3 heures, ce qui est définitivement trop pour un scénario aussi léger que “les gentils contre le méchant, houlà là mais comment ça va finir ?“.
Le film est très répétitif dans sa narration. Chaque personnage, devenu amnésique, revit un épisode de son enfance dans lequel Ça a joué un rôle marquant et tente d’exorciser ce mauvais souvenir. On ne sait pas bien si le fait de revoir les mêmes lieux et des scènes très semblables relève du clin d’oeil ou du manque d’inspiration… De plus, le film verse bien souvent plus dans le grotesque que dans l’horreur. On est très très loin des frissons ressentis devant Conjuring : les dossiers Warren, qui reste pour l’instant l’une de mes références dans le genre.
Finalement, la seule scène qui fasse vraiment un peu d’effet est la toute première, quand le film nous fait assister à une agression ultra-violente (et réelle celle-là) d’un couple par une bande de connards. Comme quoi, il n’y a pas besoin d’un clown fantoche et de délirants effets spéciaux pour inspirer ce qu’est réellement la peur.
On peut aussi apprécier le caméo de Stephen King au milieu du métrage, à condition bien sûr de savoir reconnaître l’auteur et de percevoir le double-sens dans le dialogue qui se joue alors entre lui et l’un des personnages, devenu entre temps auteur de romans à suspense. Que faut-il retenir de plus ? Je n’en sais rien… Peut-être vaut-il mieux continuer à frissonner en lisant de bons thrillers, d’ailleurs Charlotte a chroniqué pas mal des romans de King sur le site, que vous retrouverez en allant sur la page qui lui est dédiée.
Et vous, avez-vous vu des adaptations de Stephen King ? Qu’en avez-vous pensé ?
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.