Sur les conseils de mon ami Jean-Claude, j’ai découvert cette semaine sur CANAL+ la série Calls… J’ai vu des tonnes et des tonnes de séries étranges et conceptuelles, mais comme celle-là, jamais !
Quand Jean-Claude m’a parlé de Calls, il m’a dit : “Tu vas voir, les épisodes sont courts (10 minutes) et tu vois juste un écran noir“. Il ne pouvait pas faire résumé plus intrigant et pourtant plus juste. En effet, ce qu’il y a de plus étonnant dans la série Calls, c’est qu’il n’y a rien à voir… ou presque.
Chaque épisode (indépendant) est un document audio : appel téléphonique, enregistrement radio, boîte noire… A l’écran, de petites lumières apparaissent pour représenter chaque interlocuteur. Des sous-titres retranscrivent les propos tenus par les protagonistes quand ceux-ci sont parfaitement audibles (mais parfois les documents audio sont détériorés et la source est inaudible).
Difficile d’en dire davantage sans trop en dévoiler. Décrite de la sorte, la série Calls peut sembler terriblement peu adaptée à une diffusion TV. Pourtant, c’est captivant. Chaque épisode est un trou noir qui aspire et fascine. Je n’ai jamais regardé avec autant d’attention une série dans laquelle il n’y a pourtant rien à voir ! Tout le film se fait dans la tête du spectateur et c’est vertigineux ! Je clame souvent la supériorité des livres sur les écrans à cause des effets différents que cela produit sur l’imagination… Eh bien c’est la première fois que je vois une série qui mobilise l’imagination avec autant d’efficacité qu’un bon bouquin !
Je ne saurais trop vous recommander de voir quelques épisodes de Calls pour vous faire une idée. Deux saisons sont déjà disponibles sur CANAL+ et les épisodes sont vraiment très courts. Et n’hésitez pas à revenir ensuite ici me dire dans les commentaires ce que vous en aurez pensé !
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.