Décidément, je regarde beaucoup de séries avec des tueurs en ce moment. Candy, meurtre au Texas suit le mood “faits divers” à la suite de Dahmer, Les papillons noirs… Pas forcément des séries feel good, je vous l’accorde. Mais encore une fois, c’est une réalisation diablement efficace
Le fait divers à l’origine de Candy, meurtre au Texas
Candy, meurtre au Texas est une mini-série basée sur une histoire réelle. Nous sommes en 1980, au Texas donc. Candy Montgomery est une femme de 30 ans, mariée, 2 enfants. La mère et épouse idéale, toujours là pour gérer les activités des gamins ou le service à l’Eglise. Dévouée. Parfaite. Sous pression. Elle se retrouve accusée du meurtre de sa voisine, Betty Gore. Tuée de 41 coups de hache tout de même.
En 5 épisodes, nous suivons donc l’histoire de ce fait divers. Comme souvent actuellement, on alterne entre flashbacks d’avant, bribes du meurtres, temps de l’enquête et du procès. On a la vie idyllique de Candy et son carcan insoupçonné. Les aspirations de Betty Gore, avec son mariage avec le renfermé Allan. Deux femmes à l’image publique bien différente pour une solitude comparable. Quel est le déclencheur ? Et surtout : quelle est la réalité de l’histoire de ce meurtre ?
Une interprétation saisissante
La grande force de Candy, meurtre au Texas, c’est clairement l’immersion totale. On est VÉRITABLEMENT au Texas au tout début des années 1980. C’est l’Amérique bébé. Aucun détail n’est laissé au hasard. Les voitures, les maisons, l’environnement, les habits, les coiffures, les lunettes. Tout y est et on y croit à fond. Je veux dire : avec cette permanente, est-ce qu’on reconnaît Jessica Biel ? Franchement ?
Parlons en de Jessica Biel. Son interprétation de Candy, dans toute sa “malaisance”, est vraiment incroyable. Sa confrontation avec Betty structure tout le récit. Incarnée par la fabuleuse Mélanie Lynskey, Betty est une victime incarnée qui refuse de se laisser oublier dans le récit. Sa présence à l’écran est absolument obsédante. Face à elles, Timothy Simons et Pablo Schreiber en maris plus que dépassés ne déméritent pas. Mais les 2 actrices portent vraiment toute la narration sur leurs épaules.
Je vous recommande vraiment Candy, meurtres au Texas. Et après comme moi, vous pourrez tout googler sur ce fait divers. Et franchement…
Bref, regardez, on en discute après 😉
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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2 comments
Tu me connais, dans mon cas, la fascination ne date pas d’hier, passion polar & passion Faites entrer l’accusé ! La tension fascination liée à l’incompréhension et répulsion est un ressort dramatique qui reste toujours efficace…