Actuellement à Toulouse, les curieux de l’art doivent absolument se rendre Chez Babayaga ! Ce sont des amis qui nous ont proposé cette visite (les mêmes avec qui nous avions “tentés” la Tour 13 !). Et on en est ressortis enthousiastes !
Un tiers-lieu culturel éphémère
Rendez-vous au 114, rue de Cugnaux dans le quartier Saint-Cyprien pour découvrir une maison bourgeoise du quartier… quelque peu relookée ! Cette maison sera détruite à la fin de l’été pour laisser place à une résidence. L’association Sozinho, qui oeuvre pour une action culturelle de proximité, a permis au collectif Salade Suprême de réaliser une oeuvre temporaire assez folle. Et il a pu bénéficier des conseils de Mister Freeze, un autre collectif d’artistes porté par Cédric Lascours, alias Reso.
En quelques mois, ce n’est pas moins d’une quarantaine d’artistes qui ont répondu à l’appel du collectif Salade suprême, et à sa démarche culturelle, sociale et écologique. Romain Perrin, Paked, Ben Brito, Sans prétention, Poivron farci… Ils ont tous travaillé à transformer les 340m2 de la maison. 17 pièces sur 3 étages transformés en une sorte de cabinet de curiosités unique. Avec des univers très différents dans chaque espace. Le petit plus, c’est la guinguette installée dans le jardin.
Chez Babayaga, une expérience surprenante
Rien qu’à la vue de la façade ultra colorée, j’ai été séduite. Je ne m’attendais pas à ça ! Chez Babayaga donc. Un écho à ce personnage mythique du folklore slave, énigmatique et multi-facettes. On retrouve donc dans toutes les pièces des références à une sorte de tiraillement entre force positive et inquiétante. Et aussi beaucoup d’animaux qui peuplent l’imaginaire de Babayaga. C’est aussi fou d’imaginer que tout cela a été fait sans financement, les artistes ont en partie financé leurs œuvres. Des partenariats ont été noués, comme avec Emmaüs Toulouse qui a fourni des meubles que j’aurais juré être d’origine dans la maison !
On a tous beaucoup aimé cette visite ! Petits comme grands, nous avons adoré explorer les différentes pièces et leurs univers. Une belle occasion de faire découvrir aux enfants différentes techniques autour du street art, du graffiti, du dessin automatique, de l’illustration jeunesse… J’ai beaucoup aimé pour ma part le travail sur l’organisation et le placement des œuvres. Une immersion totale, qui repense les perspectives et l’intégration dans le décor.
Une très belle initiative que ce tiers-lieu culturel ! Salade Suprême nous parle d’un “chant du cygne heureux et créatif” pour cette maison. J’aime cette image.
Filez découvrir cet espace, ouvert jusqu’au 20 juillet. Après, il sera trop tard !
Mais le promoteur de la résidence à venir a promis de garder une place de ce travail culturel.
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