Oui, un nouveau Stephen King. Et quel Stephen King ! Paru en 1992, Jessie fait parti de ces “grands” best-sellers du maître de l’horreur (même si en vrai je me demande bien si un seul de ces romans a vraiment moins “bien marché” qu’un autre). Et bien entendu, dès que j’ai commencé à lire Jessie, je savais que je vous en ferais une critique ici, étant donné mes nombreux articles sur Stephen King déjà publiés sur le blog. Mais honnêtement, je ne m’attendais pas à être si enthousiaste !
Le résumé
Dans sa version originale, le livre s’appelle Gerald’s game et non Jessie. C’est pourtant bien Jessie qui est au cœur de l’histoire… à cause d’un jeu sexuel de son mari Gérald 😉 Le couple de quarantenaire est en partance pour un week-end en amoureux dans sa maison isolée au cœur du Maine. Le Maine, un État cher au cœur de Stephen King comme vous le savez probablement si vous êtes déjà fan 😉 . Oui, vous le sentez le mauvais coup de la maison isolée ? Bref, Jessie, lassée de son mari, accepte pourtant le jeu sexuel qu’il lui propose. Menottée au lit, elle change d’avis et… Les choses tournent mal. Très mal. Gérald décède d’une crise cardiaque. Prisonnière au sein de sa propre maison, Jessie entend des voix qui lui font remonter des souvenirs de sa vie, les différentes facettes de sa personnalité… Et surtout la lancinante question : que s’est-il passé lors de l’éclipse de juillet 1963 dans sa maison de famille au bord du lac ? Et cet homme qu’elle semble apercevoir au bord du lit au fur et à mesure que les heures défilent, existe t-il vraiment ou est-il un fruit de son imagination ?
Mon avis sur Jessie de Stephen King
Halala. Quel livre génial que Jessie. Là encore, ENCORE, Stephen King fait fort, ultra fort. Je vous avais dit que j’avais bien bien bien flippé à la lecture du huis-clos entre Annie Wilkes et Paul Sheldon de Misery. Bon, là encore, je peux vous dire que rien qu’en compagnie de Jessie, seule dans sa chambre avec les voix dans sa tête, j’ai encore bien eu peur. L’horreur monte progressivement dans Jessie, mais je peux vous assurer qu’elle s’installe et vous prends jusqu’aux os (et c’est le cas de le dire !). L’auteur manie à la perfection la fragilité entre folie et réalité, et Jessie est une héroïne impressionnante dans son combat pour la vie. Sa force d’introspection, ses plongées au sein de ses pensées qui paradoxalement l’aident à progresser pour se libérer physiquement sont au cœur de l’ouvrage qui révèle finalement un mal différent que ce à quoi on s’attendait uniquement.
Pour autant, pas d’inquiétude pour les amateurs du genre, c’est gore et bien gore. Demandez à Gérald. Enfin, surtout au chien. J’espère que vous ne serez pas trop sensible à la description de scènes sanglantes parce que ça y va aussi de bon cœur. Et que vous dire du final du livre… Il est EXTRAORDINAIRE. Vraiment incroyable et époustouflant. Car je ne voyais pas du tout les choses tournées dans ce genre, j’étais vraiment restée centrée sur le personnage de Jessie et… C’est fou. Je ne veux rien vous dire de plus mais. C’est fou.
Jessie, à voir aussi en film ?
Encore une fois, un film a été tirée de cette histoire, plutôt récemment d’ailleurs car il date de 2017 et a été réalisé par Mike Flanagan. Et comme j’ai vu qu’il était disponible sur Netflix… J’ai bien envie d’essayer de le regarder pour vous faire une critique de ce que vaut cette adaptation cinématographique de Jessie de Stephen King. Mais je dis bien essayer. Car voyez-vous, pendant certaines pages du livre… comment vous dire… Rien que la description de certaines scènes me terrifiaient au point d’avoir besoin de refermer le livre quelques instants pour reprendre mon souffle avant de continuer la lecture. Donc bon, en film, comment vous dire… je sens le placage de mains sur les yeux en mode “aaaaargh, je ne peux pas regarder ça…”. Je vous en parlerai si je le regarde en tout cas 😉
Voilà. Courrez lire Jessie. Du grand Stephen King. Encore une fois. Bravo maître ! Et moi il ne me reste plus qu’à choisir lequel de ses romans je vais choisir pour ma prochaine lecture…
Qui a écrit cet article ?
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