Pour clôturer l’année 2019 et la décennie, nous avons répondu présents à trois rendez-vous habituels. Dans le domaine du cinéma, Disney a mis un point final a une saga culte (du moins c’est ce qu’ils prétendent) et nous ne pouvions pas rater ça. Côté danse, c’est Mourad Merzouki qui fêtait les 20 ans de la compagnie Käfig. Et côté musique, nous avons répondu présents à l’appel de l’Ensemble Pygmalion qui nous a fait revenir sur les traces de Mozart.
C’est parti pour le dernier bilan culturel de la décennie !
Starwars IX – L’ascension de Skywalker, de J. J. Abrams : L’épisode final (jusqu’à la prochaine trilogie, car je ne crois pas que Disney tue la poule aux œufs d’or) était très attendu. Finalement, beaucoup de spectateurs ont été déçus par le dénouement et par les révélations qui étaient tant désirées. Bref, on retrouve parmi les spectateurs contrariés les mêmes fâcheux que ceux qui ont râlé à cause de l’issue de Game of Thrones… Alors que dans le fond, pour un space opera, Starwars c’est quand même un peu chiadé, surtout cette nouvelle trilogie (épisodes 7, 8 et 9). Bon, ok, on n’est pas sur de la S.F. de grande qualité qui fait cogiter, mais je ne crois pas que Starwars ait jamais prétendu l’être. Pour une saga de grand divertissement, le pari est tenu, avec un bouquet final qui tient en haleine bien comme il faut avec ses retournements de situations énormes, ses sentiments grandiloquents, son happy end incontournable… Une trilogie utile ? Non. Une saga efficace ? Incontestablement ! Ça va à fond la caisse, ça paraît tiré par les cheveux, parfois c’est même carrément WTF (des chevaux dans l’espace qui courent sur des vaisseaux spatiaux, oui oui…), mais bon sang, c’est quand même pour ça qu’on a payé, non ?
Cartes blanches, par la Compagnie Käfig et Mourad Merzouki : Cela fait 3 ans que les danseurs fêtent les 20 ans de la compagnie Käfig. Avec Cartes Blanches, six B-Boys montrent qu’à près de 40 balais on a encore la forme et qu’on peut faire rêver avec un hip-hop poétique et ultra-physique. Chaque rendez-vous avec Merzouki est un ravissement et on a hâte de découvrir le prochain spectacle en mai 2020 : Boxe Boxe Brasil. Comme pour Cartes Blanches, tout est dans le titre !
Libertà, par l’Ensemble Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon : Autre rendez-vous devenu incontournable : les concerts de l’Ensemble Pygmalion. Ces musiciens arrivent à faire entendre une musique d’excellence tout en ayant l’air de ne pas y toucher. Tout commence comme une sorte de bœuf improvisé sur la scène, où l’orchestre et le chœur semblent presque improviser alors que les spectateurs n’ont même pas fini de s’installer et que la lumière est encore allumée. On est tout de suite saisis ! Un vent de Libertà a soufflé dans la salle et a emporté tout le monde !
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Et vous, quels ont été vos plaisirs culturels en de dernier mois de l’année ? Quels sont les rendez-vous culturels auxquels vous essayez de répondre toujours présent ?
Qui a écrit cet article ?
Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
