C’est avec enthousiasme que je viens vous parler de Don’t worry darling, le film d’Olivia Wilde sorti la semaine dernière. A peine vu, à peine chroniqué !
Don’t worry darling, un monde parfait ?
La vie parfaite d’un charmant jeune couple dans un quartier bien ordonné avec leurs si joviaux amis et voisins. Jack & Alice Chambers sont fous amoureux, dans le cadre idyllique de Victory, une ville régie par l’énigmatique Frank. Nous sommes quand, les années 50 peut-être ? C’est ce que donnent à penser les tenues rétro, les vinyles, les brushings rebondis et les voitures rutilantes. En tout cas, la vie s’écoule avec facilité entre divertissement et cocktails. Messieurs au turbin, mesdames à la popote et au shopping. Et tout le monde avec enthousiasme !
Mais derrière cette routine où tout n’est que grands éclats de rire, que sait-on vraiment de la vie à Victory ? Quel est le grand projet pour lequel tous les hommes partent travailler chaque jour à bord de leurs jolis véhicules pastels, comme une armée docile en direction ? Quel est le grand dessein de Frank ? Car au final, derrière ce si joli décor d’une vie ménagère fantasmée old school, est-ce qu’il n’y a pas beaucoup de questions à se poser
Un thriller haletant
La bande-annonce de Don’t worry darling m’avait beaucoup intriguée. Beaucoup beaucoup. Au point de me faire asseoir dans les fauteuils d’un cinéma, vous savez à quel point c’est rare. Et je dois dire que le visionnage a été à la hauteur de mes attentes ! Vraiment un film aussi fascinant qu’oppressant, qui mérite d’être vu. Un thriller psychologique comme j’en vois trop rarement.
Florence Pugh est incroyable dans le rôle d’Alice Chambers. Elle est extrêmement expressive, et on sent clairement la tension monter rien qu’à la regarder. La photographie particulière ainsi que l’accompagnement musical apportent beaucoup à l’atmosphère étrange qui baigne Don’t worry darling. J’ai pensé à Black swan, bien entendu, même si le propos est bien différent car on sent rapidement de quel côté de la barrière nous sommes.
Mon seul regret ? Le dénouement un peu rapide. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur le personnage de Jack Chambers tel qu’il se dévoile dans la dernière partie, mais aussi sur celui de Bunny.
Mais pour autant, Don’t worry darling est un film dont le sujet ne laisse pas indifférent ! J’ai pour ma part été choquée par la révélation finale… Et vous ? Qu’en avez-vous pensé si vous l’avez vu ?
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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2 comments
Tiens, je n’en avais même pas entendu parler de ce film mais ça donne envie !
Pourtant, il a fait parler de lui avant même sa sortie car c’est drama à fond depuis avant même le tournage ^^ C’est Shia Labeouf qui devait initialement jouer le rôle de Jack à la place d’Harry Styles, je me demande bien ce que ça aurait pu donner