La famille Crawley est de retour, cette fois sur grand écran, pour les adieux à Downton Abbey, la série aux millions de fans qui a cartonné pendant 6 saisons. Le point fort de ce film : l’esprit authentique de la série est préservé, mais il n’y a aucune private joke qui empêcherait un spectateur lambda d’apprécier le métrage s’il n’avait pas vu la série.
Nous avions quitté les personnages le Jour de l’An 1926 dans le dernier épisode qui avait été diffusé. L’intrigue de ce film se déroule peu de temps après, au cours de l’année 1927.
Dans cet opus spécial, Downton Abbey accueille des hôtes d’exception, puisque ce sont le roi Georges V et la reine d’Angleterre (rien de moins) qui viennent séjourner au château ! De quoi mettre toute la famille et la domesticité en effervescence… et créer du rififi entre les valets pour notre plus grand bonheur !
Comme dans la série, c’est la comtesse douairière Violette Crawley (Maggie Smith) qui assure les passages les plus savoureux du film, avec ses répliques acerbes et son air chafouin. Pas de doute, la salle réagit à chacune de ses interventions, savoureuses ! Mais Molesley a également son petit moment de gloire, à se tordre de rire 🙂
A part la cousine Lady Rose (Lily James), pas un seul personnage ne manque à l’appel pour ces adieux sur grand écran. Julien Fellowes, le créateur et scénariste, a su écrire une histoire où chacun trouve sa place et où chaque personnage a sa petite intrigue. Ce film permet également de découvrir de nouvelles facettes de certains personnages, en particulier le majordome Thomas Barrow, dont le parcours nous fait sortir momentanément de Downton Abbey pour explorer de nouveaux espaces.
Contrairement à d’autres séries qui ont aussi tenté le passage de la télé au cinéma et ont échoué, Downton Abbey a parfaitement relevé le défi ! Aucune fausse note, dans ce film léger et positif (que d’aucuns trouveront mièvre, tant pis pour eux).
Une question reste en suspens : ce film marque-t-il vraiment les adieux de la famille Crawley ? Ou bien aurons-nous la chance de les retrouver dans quelques années pour connaître le destin de Downton Abbey ?
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
2 comments
Tout à fait d’accord avec vous, j’ai passé un très bon moment, soo british. C’était comme ouvrir une boite de Quality Street et se délecter comme de bonbons scène après scène de cette atmosphère doucement surannée et de ce délicieux humour d’outre manche. Je regrette juste la fin à rallonge, meme si j’entends qu’elle n’est qu’un pretexte pour montrer de belles robes de bal et de jolies réverences 😉
Moi, je n’ai même pas trouvé de longueur 🙂 Tu as raison, ce film est comme une boîte de friandises !