Je vous parle rarement musique ici, et pour cause : je ne suis que peu à l’affût des nouveautés, je ne vais quasiment jamais voir de concerts, le monsieur musique sur Culture déconfiture c’est Julien ! Et nous n’avons d’ailleurs pas trop de points communs musicaux d’ailleurs, si ce n’est Gainsbourg et La compagnie créole 😉 (éclectique nous, vous nous connaissez 😉 ).
Oui mais. Il y a quelques mois, j’ai découvert Eddy de Pretto. J’ai pris une telle claque dans la tête avec cet artiste qu’il m’était impossible de ne pas vous en parler. Je vous le dis : les nouveaux artistes, je ne les vois jamais émerger, moi si ce n’est pas un tube qui passe à la radio et se fredonne machinalement… Oui, mais le soir des Victoires de la musique, je tombe sur Eddy de Pretto qui chante Fête de trop. Un phrasé qui me scotche. Mon mec qui me dit “Tu devrais écouter, ça te plairait”. Le lendemain, je me retrouve sur YouTube. Je découvre ses chansons. Je regarde des interviews. Je tombe même sur une vidéo de Taratata où il a chanté Boomerang avec Julien Doré. T’imagine, du Julien Doré qui chante du Gainsbourg, c’est du petit lait pour moi. Sauf que. Je n’ai d’oreille que pour Eddy de Pretto, sa justesse. Percutant. Un artiste qui m’a fiché une claque comme jamais. Je découvre son oeuvre et j’en suis estomaquée. J’ai rajouté son album “Cure” à ma playlist, et j’ai quelques chansons qui me marquent vraiment.
Fête de trop
La chanson qui m’a fait découvrir Eddy de Pretto. Elle résume parfaitement son génie des mots et leur agencement, son phrasé percutant qui m’a fait relever la tête de mon smartphone dès que je l’ai entendu. J’aime les chansons qui illustrent ce sentiment tellement border de la fête, des soirées, de cet univers qui personnellement me met souvent mal à l’aise. Et cette chanson, elle a tapé dans le mille.
Kid
Bim.
Mais bim.
Cette chanson. Quelle puissance, quelle force, quelle universalité. Les paroles me tapent dans la tête et m’interrogent sur le genre, sur ma féminité, sur la virilité moi maman de garçons. Elle dit tout. Je voyais dans les interviews les chroniqueurs qui ramenaient tout à son histoire sur cette chanson. Oui peut-être, mais elle va tellement plus loin !
Normal
Autre gros choc cette chanson. Je vais dire percutante, encore, je manque de vocabulaire je pense mais c’est le mot. La violence des mots, la violence du contexte, c’est une chanson forte qui ne peut pas laisser indifférent. Les mots volent, rebondissent, éclatent, et là encore et toujours ce phrasé si particulier.
Mamère
La claque aussi, surtout quand on est maman probablement 😉 Je suis bluffée par la manière dont les sons des phrases avancent, progressent, avec cette litanie autour de “ma mère”. Dure à entendre, elle pose un peu une pierre sur le coeur, elle noue la gorge. C’est toujours assez fou de ressentir autant d’émotions à l’écoute d’une chanson.
Vous savez mon seul regret ? C’est de découvrir Eddy de Pretto dès maintenant, au tout début de sa carrière. Etant donné que depuis j’écoute ses chansons quasiment tous les jours, j’aimerais tellement avoir 2-3 albums entier à déjà me mettre dans les oreilles 😉
J’aimerais bien le découvrir sur scène, il passe au Bikini à Ramonville en novembre, mais c’est déjà complet ! A voir en 2019 au Zénith 😉
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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2 comments
Je confirme, on n’a pas du tout les mêmes goûts ! Mais je reconnais que lui, au moins, il articule (ce qui n’est pas toujours vrai chez Doré). En revanche, c’est quoi son problème avec Noel Mamère ?!
Plus personne n’écrit de chansons sur Noël Mamère en 2018 Julien :p