Juste après avoir vous avoir parlé de SF et de Dune, je me rends compte que j’ai totalement zappé de faire une revue de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Ooops ! Pourtant, c’est aussi un livre qui fait parti de la liste du challenge littéraire des 100 livres à avoir lu au moins une fois, et c’est d’ailleurs aussi de la SF… Acte manqué on va dire 😉 Mais je ne dirais pas qu’on est dans de la science fiction pure avec Fahrenheit 451, il s’agit de ce qu’on appelle un roman de dystopie. Ne partez pas en courant à la lecture de ce mot, je vous rassure ça ne fait pas peur 😉 C’est justement le genre de romans dans la SF qui m’interpelle le plus… Donc je vous dit tout de suite ce que j’ai pensé de Fahrenheit 451.
Ce roman de Ray Bradbury met en scène la vie de Guy Montag, un pompier qui nous semble bien entendu particulier. Son métier, c’est de brûler les livres. Le titre fait d’ailleurs référence à la température à laquelle se consume le papier. Une brève rencontre avec une jeune voisine lui fait reconsidérer son travail, sa vie, le monde dans lequel il vit : une profonde remise en cause du modèle de « bonheur » dans lequel il vit. Il considère donc d’un nouvel œil les livres qu’il doit brûler, repensant la place de la culture dans la société dans laquelle il vit. Forcément, sa prise de conscience ne peut pas être admise…
Fahrenheit 451 et la dystopie donc. Il s’agit en fait d’une contre-utopie, et les amateurs de littérature voient immédiatement à quoi je fais référence. Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley, 1984 de George Orwell ou encore Nous autres de Ievgueni Zamiatine (le meilleur selon moi) sont de parfaits exemples de ce genre littéraire particulier. Il s’agit donc d’une société projetée dans le futur d’une utopie qui aurait mal tourné. Inutile donc de vous dire qu’on est en plein dedans avec Fahrenheit 451.
Verdict ? Et bien, j’ai beau être souvent conquise par les contre-utopies, je dois dire que je suis restée sur ma faim avec Fahrenheit 451. Et ça m’embête d’autant plus que c’est pour une seule et unique raison : le style. Je n’ai pas réussi à me détacher de ce style un peu évasif, un peu poétique. Au final, je l’ai trouvé assez daté. Certes, le roman date de 1953, mais est-ce juste que le style a mal vieilli ou est-ce autre chose ? Je me suis d’ailleurs demandé si ce n’était pas un problème de traduction pour tout vous dire. Donc même si j’ai apprécié le roman, si j’ai apprécié sa construction et le travail autour de la prise de conscience de Guy Montag, je n’ai jamais réussi à entrer totalement dans le fond de l’histoire.
Vous avez lu Fahrenheit 451, vous en pensez quoi vous ? Et surtout, vos romans de contre-utopie préférés, ce sont lesquels ?
Je signe ma 6ème critique pour le challenge des 100 livres à avoir lu du blog de Bianca lit des livres, des livres !. Oui, ça ne va pas très très vite hein 😉
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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2 comments
100% d’accord avec toi … un des rares livres que j’ai laché avant la fin!
Je t’avoue que j’ai mis du temps à le lire d’ailleurs…