Hop, retour sur une lecture que je qualifie de “lecture doudou”, un petit polar pas trop exigeant quand je suis entre deux lectures plus denses. Ce qui est tombé sous ma main en fouillant dans ma (grande) PAL cette fois-ci, c’est Famille parfaite de Lisa Gardner. Je vais essayer de dévoiler le moins possible l’intrigue dans cette chronique mais si vous voulez le lire un jour, abstenez-vous quand même de lire cet article. Vous voilà prévenu 😉
Début de l’histoire : nous sommes vraiment face à une Famille parfaite. Du moins en apparence, vous vous en doutez 😉 Les Denbe sont une famille de 3, vivant dans l’opulence et la facilité à Boston. Le père Justin mâle alpha à la tête d’une entreprise de BTP qui pèse des centaines de millions de dollars, la mère Libby, parfaite femme d’intérieur et artiste créatrice de bijoux, l’adolescente de 15 ans Ashlyn fille unique et prunelle des yeux de son papa. Sauf que voilà, un jour ils disparaissent tous les 3 au sein de leur résidence ultra sécurisée. La police de Boston est immédiatement dépêchée sur l’enquête, rapidement remplacée par le FBI lui-même épaulé par un shériff solitaire du New Hampshire, état paumé vers lequel les ravisseurs ont apparement fait route. L’entreprise Denbe construction emploie une détective privée, Tessa Leoni, pour protéger ses intérêts… Mais quels sont les enjeux réels d’une telle disparition ?
Comme on s’y attend dès le début, la famille parfaite ne l’est pas tant que ça et c’est précisément ce qui fait avancer ce polar. Libby prend la narration en main sur la moitié des chapitres et l’intrigue avance donc entre des enquêteurs qui recoupent des indices et cette mère de famille qui tente de comprendre ce qui leur arrive et dévoile les failles derrière la façade. Elle est d’ailleurs grâce à ce procédé le seul personnage qui a un peu d’épaisseur, les autres tiennent leurs rôles mais on ne va pas beaucoup plus loin. C’est vraiment l’intrigue, et la recherche du mobile derrière toute cette opération qui tient le roman. L’enquêtrice Tessa Leoni est a priori déjà apparue dans d’autres titres de l’autrice, donc plusieurs références à son passé n’ont pas trouvé d’écho à ma lecture, et je dois dire que je lui ai préféré la présence plus discrète du shériff Wyatt. On lit donc pour savoir la fin de cette disparition, notamment toute l’enquête au sein de l’entourage de cette famille. Si le dénouement final et le rôle de l’un des personnages principaux est un peu abruptement amenés, le rôle joué par les ravisseurs dans les dernières pages apporte un twist bien pensé.
Un bon petit polar que j’ai avalé rapidement, une lecture sympathique que je ne peux que vous conseillez si vous aimez passer du bon temps avec des bouquins de ce genre. Je ne pense pas que Famille parfaite de Lisa Gardner me marquera à long terme mais il aura eu le mérite de me faire passer un moment de lecture agréable, et je lirais volontiers à l’occasion d’autres ouvrages de cette autrice. Vous connaissez vous Lisa Gardner ?
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