Avec un petit peu de retard, je viens d’achever la huitième et toute dernière saison de Homeland. Plusieurs années donc que je suivais le chemin de Carrie Mathison et son implication au sein de la CIA dans des affaires de terrorisme, et comme toujours quand on suite une série depuis tant de temps on se demande toujours comment les choses vont bien pouvoir se terminer… Ne lisez pas cet article avant de regarder la série car clairement je vais trop en dévoiler, et ça serait vraiment dommage de vous gâcher le plaisir de cette très bonne série !
Homeland est donc une série d’espionnage qui présente l’originalité de partir sur une histoire très forte déclinée sur les trois premières saisons, avant de repartir pour la suite sur un déroulement plus classique de une intrigue par saison.
En 2011, le Marine américain Nicholas Brody est libéré après 8 ans de captivité en Afghanistan. Carrie Mathison, agent expérimenté de la CIA, est la seule à ne pas voir son retour au pays d’un bon œil et se demande s’il ne s’agit pas d’un agent double… Seulement, Carrie Mathison souffre de troubles bipolaires, et au sein de la CIA seul son mentor Saul Berenson est au courant. Toujours bordeline, Carrie enquête en dehors des procédures et toujours sous les radars, flirtant très très dangereusement avec l’ennemi afin d’aller chercher les preuves de sa formidable intuition. Alors là les 3 premières saisons sont très très denses en rebondissements et OMG elles sont géniales. Si les 4 premières saisons sont vraiment focalisées sur le travail de la CIA entre les Etats-Unis et Kaboul, la cinquième saison impose un changement de taille quand on retrouve une Carrie travaillant à Berlin pour une ONG. Elle y retrouve son partenaire Peter Quinn, apparu dès la saison 2. Les saisons 6 et 7 lui font jouer un rôle majeur auprès de la présidence américaine. Et pour la dernière saison, retour en Afghanistan pour tenter de sceller un accord de paix historique avec les talibans…
Alors oui, c’est vrai. 8 saisons c’est beaucoup. Mon résumé assez indigeste en est la preuve. C’est probablement trop surtout quand on considère la force de l’arc narratif des 3 premières saisons qui est à l’origine de tout et qui est de loin le plus complet, le plus fouillé et le plus intéressant de la série. C’est vrai et je ne vais pas le nier. Et pourtant. C’est une série que j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre pendant toutes ces années, pour une raison bien particulière, qui tient en la personnalité de son héroïne Carrie et l’immense actrice qui l’incarne, Claire Danes.
Ah, Claire Danes. Que voulez-vous que je vous dise, j’adore cette actrice, et clairement Homeland ne serait rien sans sa performance extraordinaire. C’est une actrice qui est tellement à fond dans ses rôles que sa présence crève l’écran, elle joue avec son corps entier et même sans parler est capable de donner une intensité et une personnalité incroyable à Carrie Mathison, toujours sur le fil du rasoir entre raison et bipolarité. L’alchimie avec Damian Brody est incroyable pendant les trois premières saisons, mais au final tous les duos qu’elle peut avoir avec les personnages masculins sont exploités de manière intéressante. Bien évidemment sa relation incroyable avec son mentor Saul Berenson, mais également toute l’ambiguïté entre elle et Peter Quinn, et d’une autre manière sur les dernières saisons avec Yevgeny.
Vous vous en doutez, à durer aussi longtemps, il y a des moments de qualité inégale. Certaines saisons m’ont moins séduites que d’autres (notamment la 4, la 6 et la 7), et d’une manière générale Homeland reste une série d’espionnage assez classique entre les USA d’un côté et les coalitions islamistes de l’autre qui n’offre que des bribes d’interrogation sur ce qu’est le terrorisme. C’est d’ailleurs dommage que le sujet ne soit pas plus fouillé, car quand Carrie s’en approche ce sont toujours des scènes d’introspection intéressantes. Après, le côté très “américain” de la série fonctionne bien, avec des cliffhangers de ouf et l’envie irrépressible de savoir la fin de chaque saison.
Et le final donc ? Ah, ce final, il me stressait… Comment était-il possible de finir les choses ? Et honnêtement, à 2 épisodes de la fin, je ne voyais pas ce qui pouvait venir à part quelque chose d’assez classique qui m’aurait je l’avoue un peu déçue. Et puis la fin. Le “ah wé” qui m’a bien eu, que je n’avais pas envisagé, et sa logique pourtant. Je ne peux pas vous en dire plus, bien entendu, mais oui, j’ai aimé !
Et vous du coup, Homeland ? Vous avez vu les 8 saisons, vous en avez pensé quoi ?
Qui a écrit cet article ?
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2 comments
Moi ce que j’ai pensé de Homeland, hé bien que la CIA et le FBI c’est à faire vomir car pour obtenir ce qu’ils veulent ils sont prêt à tout. À tuer les leurs et comme le jeu de l’actrice Carrie qui pour moi dans ça joue un rôle qui s’écartille pour en arriver à ses fins et même à jouer de la pédophilie. Voià de ce que je vois et je perçois et ça me fait de la peine de voir malgré que ça doit être romancé, que ces services FBI et CIA ont le droit de tout faire.
Il est certain que dans ce genre de série c’est quand même très très romancé quand même 😉