Difficile de choisir quel film aller voir hier soir au cinéma. Il y a pourtant l’embarras du choix. Voir un drame était exclu. Il y en a quand même quelques uns qui ne semblent pas mal, comme Marvin ou la belle éducation (d’après En finir avec Eddy Bellegueule) ou bien M (de et avec Sara Forestier, l’une de mes actrices préférées). Mais j’avais envie de me rafraîchir les idées. Finalement, j’ai décidé de garder ces idées sous le coude, et d’aller voir Jalouse qui est encore à l’affiche pour sa quatrième semaine d’exploitation. Deux arguments m’ont motivé : le film est écrit et réalisé par David et Stéphane Foenkinos qui sont les auteurs de La Délicatesse qui m’avait beaucoup plu (surtout le roman) et ma dernière lecture de David Foenkinos était Le Mystère Henri Pick dont je vous avais parlé avec enthousiasme sur le blog. Puis quel plaisir de découvrir dès les premières minutes du film la présence d’Anne Dorval au casting aux côté de Karin Viard. Bref, j’allais forcément passer un bon moment !
En résumé : Nathalie est une prof de littérature aigrie (pléonasme ?). Depuis quelques temps, elle ne parvient plus à contrôler ses pulsions et s’en prend méchamment à tout son entourage. Pour son médecin, l’explication est simple : elle est en transit… vers la ménopause ! De quoi bousculer ses hormones et la rendre odieuse. Son ex-mari et sa fille sont les premiers à en faire les frais, mais ses étudiants et sa jeune et nouvelle collègue au lycée ne sont pas en reste. Même sa meilleure amie ne trouve plus grâce à ses yeux. Bref, c’est un vrai remue-ménage qui se joue pendant les 2 heures de ce métrage, ou Karin Viard est de chaque scène, plus odieuse que jamais.
Mon avis : Je n’ai pas du tout regretté mon choix en allant voir Jalouse. Le film m’a fait rire aux éclats, notamment à cause de la répartie avec laquelle l’héroïne rembarre tout son entourage. Mais dans le même temps, le film est tendre et croque ses personnages avec justesse, comme dans tous les bouquins de David Foenkinos.
Si vous aimez la littérature de cet écrivain, n’hésitez pas à aller voir Jalouse dans lequel vous retrouverez tous les ingrédients que l’on apprécie dans ses romans. Et revenez nous dire si vous avez apprécié son passage derrière la caméra !
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.