Ainsi s’achève un mois où l’on a beaucoup entendu parler de canicule ! Mais pour se mettre à l’abri de la chaleur, les solutions existent : un cinéma climatisé, une salle de spectacle, ou bien un fauteuil avec un thriller à faire froid dans le dos ! C’est parti pour notre bilan culturel du mois de juin.
X-Men : Dark Phoenix, de Simon Kinberg : Ce nouvel opus fait fi de toute chronologie pour nous raconter un épisode de la jeunesse des X-Men : les origines et le réveil du Phénix, une entité cosmique qui s’est incarnée dans Jean Grey. Comme d’habitude, on retrouve nos héros préférés dans des scènes d’action étourdissantes. Rien d’original dans cet épisode, mais tous les ingrédients sont au rendez-vous.
Les règles du savoir-vivre dans la société moderne, de Jean-Luc Lagarce, par Francis Azéma : Corinne Mariotto incarne une bourgeoise totalement artificielle, engoncée dans les traditions, qui assène au spectateur des règles de savoir-vivre d’un autre temps… un vernis écaillé qui trahit le désespoir d’une caste dont la spontanéité est étouffée par des règles absurdes. Une pièce culte de Jean-Luc Lagarce qui ne plaira pas à tous les spectateurs, pour son côté très répétitif si caractéristique !
Trois jours et une vie, de Pierre Lemaitre : Fin 1999, alors que la tempête du siècle s’apprête à s’abattre sur la France, un enfant disparaît dans la commune de Beauval. Pour Antoine, qui était le voisin du petit garçon, cet événement fut celui qui marqua toute sa vie. Pierre Lemaitre réussit une fois de plus à nous plonger dans une histoire terriblement sombre et nous captiver avec ça !
Les visages, de Jesse Kellerman : Pour Ethan, galeriste d’art contemporain new-yorkais, retrouver une œuvre géniale dans un appartement abandonné est une aubaine. Alors qu’il se lance sur les traces de l’artiste inconnu, il est contacté par un vieux flic à la retraite… Comment se fait-il que les toiles retrouvées représentent les visages d’enfants assassinés quarante ans plus tôt ? L’enquête prend peu à peu plus d’épaisseur et vire à l’obsession pour Ethan… et le lecteur !
Les saisons, de Maurice Pons : Dans le village où arrive Siméon, 40 mois de pluies succèdent à 40 mois de gel. Telles sont les saisons de ce monde inquiétant, dont les habitants sont pour le moins patibulaires. Mais Siméon vient d’un pays sec accablé d’une chaleur torride, alors pour lui ce village semble un havre de paix. Mais comment trouver sa place dans un monde aussi peu accueillant et dont les habitants ne sont jamais sortis… tant et si bien qu’ils méfient instinctivement des étrangers ?
La punition, de Tahar Ben Jelloun : Il aura fallu 50 ans à Tahar Ben Jelloun pour raconter la punition qu’il a subie au Maroc dans les années 60. Pour avoir manifesté pacifiquement, quatre-vingt-quatorze étudiants ont été envoyés de force vers un service militaire absurde où tout n’était fait que pour les casser, les humilier, les écraser. C’est pourtant au cours des longs mois de cette punition que, pour le narrateur, la vocation de l’écriture et de la poésie sont nés. Un témoignage rare et donc essentiel !
Okko – le cycle de l’eau, de Hub : Okko San est un mystérieux rōnin. Avec ses acolytes, il parcourt le monde à l’assaut de terribles démons. Lors d’une de ses aventures, un jeune garçon fait appel à lui pour l’aider à retrouver sa soeur, Petite Carpe, qui a été enlevée par de dangereux personnages. Leur quête va les conduire vers une île étrange et sombre où règne une très ancienne famille, et où les kami de l’eau seront d’indispensables alliés.
Et vous, quels ont été vos découvertes culturelles en juin ?
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
2 comments
Ah! Moi, c’était la création d’Orphée au Capitole!
Les spectacles vus au capitole cette année étaient extra (aussi bien les ballets que les opéras). Mais je n’ai pas vu Orphée. Je suis sûr que ça devait être très bien, non ?