Samedi soir, j’étais comme une gamine sur mon siège au ciné, à trépigner d’impatience en attendant le début du film. Et ce film, c’était Jurassic World.
Point nostalgie. Jurassic Park est l’un des films qui m’a le plus marqué pendant mon enfance, et ce n’est pas peur dire. Et surtout, il a signé le début d’une nouvelle passion. Out les volcans (oui, on a de drôles de passions à 8 ans, ok ^^), maintenant ce qui me plaît ce sont les dinosaures. Si vous étiez gamin dans les années 90, vous voyez de quoi je parle : classeurs de magazines Dinosaures avec ses pièces de squelette fluorescent de T-rex à monter et collection de figurines Shell. 20ans après, je suis toujours aussi fan des dinosaures, c’est même une véritable obsession et c’est d’ailleurs le thème de la déco de la chambre de mon fils (et je n’ai pas lésiné sur les moyens, je vous montrerai ça sur Famille en chantier un jour 😉 )
C’est vous dire si Jurassic World, je l’attendais donc avec impatience ! Avec la peur d’être déçue bien sûr, je ne pense pas que je puisse retrouver intact l’émotion ressentir devant le tout premier film, surtout que bon, la saga des Jurassic Park est quand même allée en se dégradant. Mais j’avais encore envie d’être éblouie, surtout en 3D !
Le pitch : nous sommes en 2015 et le parc d’attraction rêvé par Jon Hammond à enfin ouvert ses portes. C’est désormais une industrie qui marche, et qui pour aller toujours plus loin a joué à un petit jeu dangereux : la manipulation génétique pour créer un dinosaure inédit encore plus effrayant et “cool”, l’Indominus Rex. Petit frisson. Oui, c’est n’importe quoi, mais on s’en fiche. Bien sûr, tout cela dérape, la saga des Jurassic Park ne peut pas se permettre de ne pas avoir de dinos qui s’enfuient de leurs enclos 😉
Que vous dire de Jurassic World, si ce n’est que j’ai adoré ? Un vrai film d’aventure, qui m’a embarqué du début à la fin. Oui, le scénario est assez prévisible, depuis le premier Jurassic Park on connaît assez bien les ficelles, mais qu’importe : ça fonctionne. Les reconstitutions du parc sont bluffantes, avec notamment un spectacle marin inédit : vous allez oublier les dauphins qui sautent dans leurs cerceaux 😉 J’ai eu un petit moment de tiraillement lors d’une scène avec des bébés Dino et des enfants, entre ” hiii, trop mignon, je rêverais de faire ça” et “que c’est glauquissime…”. Alors clairement, le film est moins bon que le premier Jurassic Park, je n’ai notamment pas vraiment ressenti d’empathie envers les gosses du film, alors qu’on devrait frissonner pour eux. Il y a de drôles de retournements de situations, notamment avec les vélociraptors, qu’on prendrait presque à un moment pour des gentils toutous (presque je vous dis). Mais quand même : ça reste des dinos, ça reste l’esprit du parc de Jon Hammond, ça reste ultra cool.
Fan de Jurassic Park, je vous conseille Jurassic World, ne serait ce que pour les (gros) clins d’oeil au premier film qui vous feront sourire. Pour les autres, je vous le conseille aussi : c’est un film qui vous fera passer un bon moment. Pour finir, le point pour lequel Jurassic World est incontestablement au-dessus de Jurassic Park… (jugez plutôt).
La sexytude des héros. Oui, Chris Pratt et Bryce Dallas Howard mettent la pâté à Sam Neill et Laura Dern de ce côté là, sans soucis. Et on saluera l’exploit d’échapper pendant 2h à des dinosaures sur talons hauts.
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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2 comments
Je suis une fan inconditionnelle de Jurassic Park, et de dinosaures. J’envisage sérieusement de me faire tatouer un tricératops un jour, c’est dire.
J’étais très excitée à l’idée de découvrir ce remake, d’autant que les modifications génétiques étaient présentes dans le livre dont la série de films est inspirée donc ça pouvait être sympa…
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Mais j’ai été déçue :
– les personnages sont creux, à aucun moment je ne me suis attachée à eux, ils sont très très clichés, là où les personnages du premier film étaient originaux, féministes et déjantés.
– ON NE MONTE PAS SUR DES BEBES TRICERATOPS NAMEHO!
– Du dressage de vélociraptor? Avec un mâle alpha en Chris Pratt? Mais on est dans un épisode de Pokémon…
Et surtout… on a été habitué à voir ces dinos vivre leur vie dans des enclos sans humains, presque à l’état naturel en liberté, ça m’a finalement rendue “triste” de les voir dans un park à la Disneyland.
Mais c’est aussi ce qui fait que le film est réaliste, le mercantilisme fait qu’un dinopark ressemblerait au royaume de Mickey. (L’oeuvre d’origine évoque plusieurs fois le projet de créer des mini dinos à vendre aux enfants ). Ce qui est donc un point positif.
Les clins d’oeils aux premiers films sont bien faits, que ce soit dans les plans ou dans les petites blague.
Et puis, c’est jurassic park, la musique, les brachiosaures… ça file quand même la chair de poule!
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur les points décevants, mais pour autant… ça reste Jurassic park quoi, je ne peux pas être réellement déçue dès qu’il y a du dino, c’est + fort que moi ^^ Je suis même capable de re-regarder Jurassic Park 3, c’est te dire !
Je n’ai quand jamais lu les bouquins, honte à moi… Il faudrait VRAIMENT que je m’y attaque un de ces 4 !