Aujourd’hui, je viens vous parler d’un livre que j’ai détesté. D’entrée de jeu je préfère vous annoncer la couleur : j’ai vraiment, absolument, détesté lire L’art de la simplicité de Dominique Loreau. Dès le début, ça n’a pas accroché du tout, et ça a empiré au fur et à mesure des pages. C’était pourtant un livre qui me faisait de l’œil depuis un moment, j’avais dû le repérer sur un blog ou quelquechose comme ça, et je l’avais dans ma wishlist… J’ai fini par l’acheter quand j’étais enceinte, on va dire que ce sont les hormones et le tout petit prix sur Amazon qui m’ont finalement fait sauter le pas. J’ai regretté, je peux vous le dire…
Avant de commencer, je tiens à préciser que je ne suis pas très portée vers les livres type « développement personnel ». J’ai souvent peur de l’aspect « bible à suivre aveuglément », sans fondements, sans explications. Mais avec L’art de la simplicité, je pensais trouver un livre inspirant avant tout, qui poserait sa réflexion sur des références, des confrontations d’opinions, thèse antithèse synthèse en gros ! Mais non…
Comme je vous l’annonçais, j’ai détesté. Dès les premières lignes, L’art de la simplicité m’a semblé être un manuel moralisateur qui prétend détenir des clefs pour mieux vivre incontestable. C’est en tout cas comme ça que j’ai ressenti L’art de la simplicité… Ma plus grosse déception, ça a été l’absence de références, de sources historiques appuyant sérieusement le propos. Les « c’était mieux avant » stéréotypés ont toujours eu tendance à choquer l’apprentie historienne en moi, et lire à longueur de pages « les Japonais ont toujours vécu avec peu » par exemple m’a horripilé (salut, c’est le Japon, le pays d’Hello Kitty et des gadgets électroniques aussi, la monovision « zen » est assez fantasmée quand même hein). Je me suis ennuyée comme jamais à la lecture de ce livre, tout en secouant la tête de dépit devant de nombreuses assertions…
Alors certes, je suis un peu « l’anti-simplicité » par nature : j’aime les choses, j’aime l’éparpillement, j’aime l’entassement… Je savais que cette lecture était à 1000 lieux de mes croyances profondes, mais justement je voulais en apprendre plus. Le minimalisme est un art en soi, et c’est un domaine passionnant, même si ce n’est pas vraiment ma came. A la lecture de L’art de la simplicité, j’ai quand même trouvé quelques phrases, bien trop rares, qui m’ont interpellé, provoqué un début de réflexion intéressante… mais c’est bien trop maigre, et surtout sans aucune analyse. Dommage !
Bref, ce n’est pas pour moi ce genre de livres ! Vous avez lu L’art de la simplicité de Dominique Loreau ? Vous en avez pensé quoi ?
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
Serial blogueuse, retrouvez moi aussi sur mes blogs famille & lifestyle, Famille en chantier et Line&Color