Dans mes lectures de cet été se trouvait L’habit ne fait pas le moineau de Zoé Brisby, ouvrage lauréat du Mazarine Book day 2018. Si le quatrième de couverture m’a semblé gentiment loufoque, je me suis demandée si j’allais réellement adhérer à cette lecture ou pas… Verdict ?
Le pitch
Nous avons une vieille dame, Maxine. La nonagénaire décide de se faire la malle de sa maison de retraite, pour se rendre en Belgique pour un projet secret. Par un hasard incroyable – le premier d’une longue, looooooongue série – elle se retrouve dans la petite Twingo d’Alex. Alex, 25 ans, dépressif à cause d’un chagrin d’amour. Enfin, en gros. Débute alors un drôle de trajet où les deux “jeunes” gens vont apprendre à se connaître et à se dévoiler. Un covoiturage aux allures de voyage initiatique entre une originale qui semble perdre la tête et un introverti qui n’a pas encore vécu.
Il allait lui redonner le goût à la vie et lui montrer que son existence n’est pas finie. Il allait lui fournir quantité de raisons de vivre.
Une seule ombre au tableau de ce plan parfait : comment montrer la beauté de la vie quand on est dépressif ?
Qu’est-ce que j’ai pensé de L’habit ne fait pas le moineau ?
J’ai ouvert ce livre en espérant une veine fun à la Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire… mais j’avais aussi un peu peur de trouver du feel good, genre littéraire qui comme vous le savez n’a pas du tout ma prédilection. Alors ? Et bien si je ne peux pas du comparer la plume de Zoé Brisby à celle de Jonas Jonasson, quand même pas, l’inspiration est évidente. Une vieille dame un peu yoyo qui a tout vu et qui connait tout, sauf le sens pratique, on y est. Et si ça ne révolutionne pas le genre, L’habit ne fait pas le moineau est un ouvrage sympathique à lire.
Il y a de vraies touches d’humour qui fonctionnent bien dans ce livre, et même si elles sont plus “juxtaposées” qu’autre chose, on sourit plusieurs fois. Maxine est un personnage outrancier qui devient malgré tout attachant, avec son inventivité sans limites et sa capacité à réinventer les maximes les plus simples.
Tu ne connais pas ce terme ? Les vaches-au-nista, ce sont des personnes qui suivent toutes les modes sans réfléchir.
Une certaine profondeur
Si L’habit ne fait pas le moineau ne propose pas une leçon de sagesse absolument renversante, Zoé Brisby n’en aborde pas moins certains sujets plus profonds qu’il n’y paraît. Entre Maxine qui voit sa vie arriver à son terme et Alex qui n’a plus le goût à rien, il se passe quelque chose qui vient nous expliquer avec beaucoup de simplicité certaines vérités. L’espoir. Le renouveau. L’existence et ses rebondissements.
Tu es mon oxymore. Deux mots contraires qui vont pourtant parfaitement ensemble. Tu as l’impression d’avoir tout perdu, et moi aussi. Pour toi, ça va passer, je te le promets, même si pour l’instant tu as du mal à le croire. Tandis que pour moi, tout est réellement terminé.
Vous l’aurez compris, c’est une lecture rafraîchissante, pas marquante et prise de tête, avec laquelle on passe un bon m
Vous l’aurez compris, c’est une lecture rafraîchissante, pas prise de tête, avec laquelle on passe un bon moment.
Le petit plus fun ? Vous pouvez écrire à Zoé Brisby pour lui demander de vous envoyer un ultime chapitre inédit ! J’ai beaucoup aimé ce petit lien direct avec l’auteur 🙂
Est-ce que vous avez lu L’habit ne fait pas le moineau de Zoé Brisby ? Qu’en avez-vous pensé ?
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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