La célèbre série espagnole, La casa de papel, a tiré sa révérence en décembre dernier. Bien entendu, j’ai regardé la partie 2 de cette saison 5 finale. Même si ça date un peu (2 mois après, en temps série c’est énorme !), j’avais envie de vous parler de cette série qui m’aura happée jusqu’à la fin !
La casa de papel, le grand retour du binge-watching
Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas suivi une série avec une telle intensité ! Même si j’ai adoré enchaîner les épisodes de Murder, La casa de papel avec son rythme incroyable m’a rappelé la grande époque où je restais des heures devant les épisodes de mes séries préférées. Enfin, disons que si moi je peux vite retourner à ça sans trop trop forcer, là pour le coup La casa de papel aura aussi attrapé dans ses filets mon cher et tendre. Et beaucoup de gens. Comme à la grande époque !
Dire que la série va à 100 à l’heure est un euphémisme. Surtout dans la cinquième saison où les explosions qui résonnent régulièrement à quasiment chaque épisode vous maintiennent en alerte en permanence ^^ La Casa de papel est une grande claque dont les retournements d’intrigue nous accrochent, en mode cliffhanger de fou à chaque fin d’épisode. Et ça marche.
Le charme espagnol
L’intérêt de La casa de papel, c’est aussi – bien entendu – qu’il s’agit d’une série espagnole. Si cela n’a l’air de rien dit comme ça, je trouve que c’est pourtant cette ouverture du champ des possibles qui fait souffler un vent de renouveau. On peut remercier Netflix pour ça ! J’ai aimé voir des acteurs différents, des “gueules” qui sortent des séries américaines qu’on a l’habitude de voir. Une belle alchimie entre les comédiens et le scénario, et franchement on adhère. Mention spéciale pour Alba Flores. Comme beaucoup, j’ai adoré le personnage de Nairobi. Et que dire de Pedro Alonso, dans le rôle du si barré Berlin ? Hâte de le voir dans d’autres fictions…
Et puis un peu comme dans Elite, on est content d’apprendre des nouveaux mots. Mon vocabulaire espagnol – très très très limité de base – est devenu un peu plus “vivant” je dirais. J’ai appris à jurer quoi. C’est la beauté de la VOST, on n’apprenait pas autant de choses quand à l’époque on regardait Un, dos, tres doublé en français !
Le festival des incohérences
Ah, ça. Impossible d’y échapper. Il est ÉVIDENT que cette série tire sa substantifique moelle de ses deux premières saisons. Oui, on aurait dû s’arrêter là pour rester sur une proposition originale de qualité. Julien vous a d’ailleurs déjà parlé de la saison 3 et de la saison 4 dans des termes pas forcément flatteurs ^^ Mais vous le savez, j’ai développé un syndrome de Stockholm avec cette série, alors… Que serait La casa de papel sans cela ?
Car les incohérences incroyables, ce côté WTF dans la surenchère de moins en moins crédible, les incessants retournements de situations et autres invraisemblances… Tout cela colle finalement à l’ADN de la série. On ne niera pas que les trois dernières saisons sont plus que discutables d’un point de vue scénaristique. Mais l’addiction est là et bien là, et pour le coup je dirais même que le volet 2 de la saison 5 a remis une légère couche de cohérence à l’ensemble.
Vous l’aurez compris, La casa de papel restera une série particulièrement marquante pour moi. Certes, ses deux saisons initiales surpassent largement le reste du show. Mais enfin. Pour le plaisir de retrouver notre bande de braqueurs préférés, j’aurai aimé les suivre jusqu’à l’ultime épisode.
Et vous, La casa de papel ? Vous avez adhéré ou pas ?
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2 comments
J’ai largement préféré la saison 5 (notamment la 2eme partie de cette dernière) que les saisons 3 et 4 qui étaient vraiment WTF ! Mais je suis d’accord, s’ils en étaient resté aux 2 premières saisons, ça aurait amplement suffi.
100% d’accord avec toi, ce deuxième volume de la saison 5 est réussi et fini “bien” la série. Alors que ce n’était pas gagné vu dans quoi on s’était embarqué avant ^^