Ken Follett. C’est que ça faisait un moment qu’on n’avait pas parlé de lui ici, pas vrai ? Pourtant vous savez, j’ai été séduite par tous les romans de lui que j’ai pu lire. Tous, ou presque. Après avoir eu une révélation à la lecture de Les piliers de la terre, j’ai été déçue par sa “suite”, Un monde sans fin. Et il y a un peu plus d’1 an, Ken Follett a rajouté une pierre à l’édifice de cette sage avec La colonne de feu. Inutile de vous dire que j’étais bien bien impatiente de voir ce que cela allait donner !
XVIème siècle, Angleterre. 4 siècles après Les piliers de la terre, 2 siècles après Un monde sans fin, nous voilà de retour dans les rues de Kingsbridge. Nous sommes en pleine période de tensions religieuses entre protestants et catholiques, à l’aube de la prise du pouvoir d’Elisabeth I. Cette fois, nous suivons principalement la famille de marchands Willard, avec les frères Ned & Barney, et celle des Fitzgerald, Margery et son déterminé frère Rollo. Amours contrariés, alliances politiques, revers de fortune, vies bouleversées, le tout entre Angleterre, France, Espagne, Pays-Bas et même Nouveau-Monde. N’en jetez plus, vous avez tous les ingrédients réunis pour une grande grande épopée historique dont seul Ken Follett a le secret ?
Alors alors alors, verdict ? La colonne de feu m’a t-il permis de renouer avec l’extase que j’avais eu à la lecture de Les piliers de la terre ? Et bien…
Non.
Je suis triiiiste. Attention, ça reste une lecture agréable, mais la comparaison ne réussit pas à ce troisième opus… Déjà, tout le contexte historique des relations internationales prend beaucoup de place. Beaucoup beaucoup beaucoup. Si je n’ai rien contre les incursions du réel dans la fiction, là j’ai trouvé que c’était trop. Et donc forcément, les personnages prennent moins de place que d’habitude et là… Déception encore ! C’est tellement la force de Ken Follett de réussir à donner corps aux personnages que là… Mis à part le héros Ned Willard, on passe vraiment trop rapidement sur les autres. Les importants sauts dans le temps qui rythment le roman ne sont d’ailleurs pas étrangers à ce relatif manque d’épaisseur des personnages. Certes, les descriptions sont toujours extraordinaires, les rebondissements bien amenés mais même si la lecture reste agréable, je suis restée sur ma faim…
Et vous les fans de Ken Follett, vous avez lu La colonne de feu ? Vous en avez pensé quoi ?
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
Serial blogueuse, retrouvez moi aussi sur mes blogs famille & lifestyle, Famille en chantier et Line&Color
