Dans mes lectures de l’été, le polar tient souvent une place incontournable. Il faut dire que c’est généralement le genre de livres qui tombe facilement sous la main, qui se lit vite et bien, qu’on trouve dans toutes les bibliothèques… Bref, le genre de bouquin qui sent bon l’été pour moi ! J’adore en lire allongée tranquille sur un transat pendant des heures gros kif 😉 Donc pour cet été 2014, je n’ai pas échappé à cette règle et je suis tombée sur ce petit John Grisham dans la bibliothèque de mes beaux-parents. Je connaissais l’auteur de nom oui, mais je n’avais jamais rien lu de lui. Je me suis donc attelée à la lecture de La confession !
Le pitch : nous sommes au Texas, quasiment à la veille de l’exécution d’un jeune homme noir, Donte Drumm, condamné une petite dizaine d’années auparavant à la peine de mort pour la disparition d’une pom-pom girl de son lycée. Pas de corps, pas de preuves, des aveux extorqués. Bref, vous vous en doutez, ça ne sent pas le procès très propre tout ça. A ce moment-là, au Kansas, un pasteur reçoit les aveux d’un criminel notoire, Travis Boyette. S’en suit un drôle de voyage qui conduit les deux hommes au Texas, auprès de l’équipe de l’avocat Robbie Flak, chargé de défendre Drumm.
Bon, alors déjà, je vous ai vendu un truc faux en début d’article. Pas intentionnellement, je me suis fait avoir moi-même à la lecture de La confession. Je pensais que c’était un polar, un roman policier, un thriller, appelez ça comme vous-voulez (d’ailleurs, si vous avez un lien vers un article qui « vulgarise » la différence entre tous ces genres, si différence il y a, je ne suis pas contre, je ne suis pas certaine de tout bien cerner !). C’est donc dans cette optique que j’ ai ouvert ce John Grisham, en pensant trouver une enquête. Mais pas du tout. On est dans un roman judiciaire en fait si je puis dire. Pas vraiment d’enquêtes, le concept du livre est bien plus centré autour d’un questionnement sur le système judiciaire américain et la peine de mort qu’autre chose.
Bon. Ceci dit, ça va vous éclairer sur ma critique. Je n’ai pas aimé La confession. Je ne suis tout simplement jamais rentrée dans le livre. Alors certes, j’ai tout lu en deux jours, donc je ne peux pas dire que j’ai passé un mauvais moment et que c’est un mauvais livre. Mais jamais jamais je n’ai apprécié ce que je lisais : je voulais juste voir comment ça se terminait pour un peu comprendre le concept du livre, c’est tout. Non, il n’est pas mal écrit ni rien, c’est juste que… je pensais que c’était un polar ! Je pensais qu’il y aurait une enquête, une contre-enquête, des rebondissements, des révélations. Rien de tout ça : au final, l’intrigue en elle-même est simple, et on sait quasiment tout dès le début. Le propos du roman n’est pas mal, la réflexion autour du système judiciaire est bien menée. Juste je ne m’attendais tellement pas à ça, je n’ai jamais réussi à dépasser cette « déception » !
Je ne vous cache pas que cela ne me donne pas forcément envie de lire d’autres John Grisham, peut-être il faudrait mieux que je me laisse tenter par les films tirés de son œuvre ? Vous en pensez quoi vous si vous avez lu La confession ou d’autres de ses romans ?
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3 comments
Aaaaalors là je ne peux pas passer sans laisser mon avis 🙂
J’adore cet auteur. C’est sûr, il ne vend pas du policier classique : D’abord parce qu’effectivement ses thrillers sont axés sur le monde de la justice (qu’il maîtrise car il était avocat, ce qui rend mes lectures agréables et intéressantes^^), et ensuite parce qu’il inscrit toujours (du moins ce que j’en ai lu) ses histoires dans un contexte historique tout aussi important que le pitch en lui même, ce qui nous plonge immanquablement dans des ambiances bien spéciales.
Donc tu l’auras compris, j’adhère. Mais effectivement il faut savoir à quoi s’attendre pour ne pas être déçu.
Bon, même si je n’ai pas encore pris le temps d’en lire autant que je voudrais, je reconnais que certains s’attèlent plus au contexte et sont moins haletant que peut-être d’autres policiers ou thrillers classiques, mais quel plaisir pour moi qui justement reproche souvent aux policiers d’être trop superficiels 🙂
Sinon pour simplifier la différence entre thriller et policier : thriller vient de l’anglais “to thrill” (trembler, je crois ?) : L’objet du bouquin est donc le suspens, le frisson, le contexte ou la psychologie des personnages, il faut bien sûr résoudre une énigme mais pas forcément par une enquête au sens classique avec des flics (par exemple : Avant d’aller dormir, les apparences, etc…)
Les policiers racontent en revanche des enquêtes de flics.
Heu bon désolée pour ce long commentaire.
Du coup je note ce titre pour moi car je ne l’ai pas lu, et j’espère continuer à aimer cet auteur maintenant que je l’ai défendu !! ;D
PS : je pense que tu as déjà vu certains de ses films : L’affaire pélican par exemple avec julia roberts ?
Non, jamais justement ! Je ne suis pas très ciné… Merci beaucoup pour ton looong commentaire, tu défends John Grisham avec tellement de ferveur, je ne manquerais donc pas de lire un autre livre de lui si je retombe dessus ! Un titre en particulier à me conseiller ? En tout cas, comme maintenant je connais son “style”, je saurais à quoi m’attendre, j’arriverais peut-être à rentrer dans le bouquin ! Et merci beaucoup pour la distinction polar/thriller, c’est limpide ! Je vais me coucher moins bête ce soir ^^