J’ai entendu parler de ce livre, La gaieté de Justine Lévy, via différents blogs et il m’attirait beaucoup. Par son thème sur la transmission familiale, par les nombreuses éloges que j’avais pu lire sur le style très personnel et intime de son auteur. Au détour d’une visite à un chat-libraire dans le 11ème, je me suis laissée convaincre par La gaieté.
Pour ce 3ème roman, Justine Lévy continue à exploiter sa vie et ses émotions en tant que matière littéraire inépuisable, à travers Louise, son alter-ego. Dans La gaieté, il est question de tristesse. Enfin, pas tout à fait, plutôt du bagage émotionnel qu’on transmet à ses enfants. “C’est quand je suis tombée enceinte que j’ai décidé d’arrêter d’être triste, définitivement”, voilà la phrase qui m’a accroché quand j’ai retourné le bouquin. Un programme ambitieux donc, pour un récit pourtant assez court, à peine plus de 200 pages, que j’imaginais donc assez percutant.
De gaieté, il n’est pas vraiment question dans La gaieté. Si Justine Lévy a voulu tromper ses futurs lecteurs, c’est réussi. On plonge dans un journal intime angoissé, angoissant, où on sent de la lourdeur à chaque page. J’irais presque jusqu’à dire de la douleur de vivre, tant l’auteur se livre d’une manière torturée. Je n’ai pas trouvé dans ce livre ce que je pensais y découvrir, à savoir une réflexion sur la transmission familiale dont je vous parlais plus haut. J’ai trouvé le récit totalement auto-centré et du coup il manque cet envol qui m’aurait permis de m’identifier. Honnêtement, j’ai même eu l’impression d’être face à l’écriture d’une ado, et non pas d’une femme, tellement certaines réflexions sont immatures… Est-ce que c’était le but avoué de Justine Lévy ? Je ne saurais pas le dire… Je pensais être touchée par la fragilité du personnage, et le style assez incarné de l’écriture, mais le nombrilisme qui émane de tous les mots m’a totalement bloquée. Une lecture où j’ai eu envie de dire “dommage”, et du coup je me suis sentie flouée par le quatrième de couverture…
Vous avez déjà lu du Justine Lévy, La gaieté ou un autre de ses romans ? Vous en avez pensé quoi ?
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