Avec La ligne verte, j’ai lu mon tout premier Stephen King. Je me souviens très bien avoir repéré ces 6 petits tomes de Librio dans la bibliothèque de mes parents, ma mère m’a encouragé à les lire en me disant que c’était vraiment très bien. Je me suis plongée dans la lecture sans en sortir avant d’avoir fini, dès que je refermais l’un des épisodes de ce feuilleton j’attrapais le suivant d’un geste automatique. Bref, un de mes meilleurs souvenirs de lecture quand j’étais ado ! 😉
Le roman se passe en 1932, aux Etats-Unis, en Louisiane. On suit l’histoire du couloir de la mort d’une prison, le bloc E, où sont enfermés les condamnés à mort en attente de leur exécution. Les gardiens viennent d’y accueillir John Caffey, le violeur et meurtrier de petites jumelles. Paul Edgecombe, le gardien-chef, découvre rapidement que ce condamné très doux et calme n’est pas comme les autres… Jusqu’au jour où il découvre qu’il possède un don bien particulier, qui le convint de son innocence. S’en suit alors une course contre la montre avant son exécution, où quasiment tous les gardiens sont impliqués pour faire sortir John le temps d’une nuit et lui faire accomplir un dernier miracle.
Dans La ligne verte, il faut vraiment tout l’art de Stephen King pour réussir à apporter du surnaturel sans heurts dans une histoire somme toute très humaine. Un vrai bel exemple de littéraire fantastique, qui ne bascule pas vers la fantasy (pas très fan de ça je dois dire…). Comme d’habitude, on retrouve le style clair et précis de Stephen King, qui pose l’histoire et tire le fil de l’intrigue jusqu’à la dernière page sans jamais perdre en suspens. Surtout, avec La ligne verte, on s’immisce au cœur d’un pénitencier et de la vie des gens (et d’une souris, Mister Jingles) qui y vivent, y travaillent : c’est vraiment une atmosphère lourde et très sourde qui est présente dans tout le roman, avec des personnages aussi bien attachants que répugnants.
Je finis rapidement pour vous parler du film La ligne verte de Franck Darabont, avec Tom Hanks dans le rôle de Paul et Mickael Clarke Duncan dans celui de John. Je l’ai vu après avoir lu le livre, et je l’ai adoré : c’est incroyable comme il respecte le roman, son rythme, ses personnages… Je suis très souvent déçu quand je vois un film tiré d’un roman, surtout si j’ai apprécié ce dernier, et je peux justement vous dire que cette adaptation est vraiment fidèle, vous y retrouverez ce que vous avez aimé pendant votre lecture ! 🙂
3ème critique pour le challenge des 100 livres à avoir lu du blog de Bianca lit des livres, des livres !, je progresse 😉
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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