Cet été, j’ai lu La vérité sur l’affaire Harry Quebert de Joël Dicker, mais je n’avais pas encore trouvé le temps d’en faire un article ici ! Paru il y a 1 an, ce roman a fait énormément parler de lui. Pensez donc : il a reçu le prix Goncourt des lycéens et le Grand Prix du roman de l’Académie française. C’est assez rare que je lise les romans « du moment » mais là j’en ai eu l’occasion. Ma mère l’avait lu et avait beaucoup aimé, moins la fin quand même. Une amie l’avait lu et avait trouvé le tout bof. Un ami à moi me l’a piqué avant que j’ai ouvert la moindre page et avait trouvé que justement la fin rattrapait tout le roman. Bref, c’est vous dire si j’avais la pression avant de lire ce bouquin, on voulait savoir ce que j’allais en penser ! 😉
Le pitch : un jeune écrivain new-yorkais, Marcus Goldman, connait l’angoisse de la page blanche pour son second roman, après un premier succès fulgurant. Il trouve refuge chez son ancien professeur, Harry Quebert, sommité de la littérature américaine du XXème siècle grâce à son best-seller Les origines du mal. Une vieille affaire de disparition, datant d’août 1975, va refaire surface : la jeune Nora Kellergan, 15 ans, qui vivait une histoire d’amour secrète avec Harry Quebert. Ce dernier est accusé de meurtre et va être envoyé en prison. Son disciple va alors s’attacher à découvrir la vérité sur cette histoire, retrouvant à cette occasion l’inspiration.
Au final, de quoi parle ce livre ? De cette affaire oui, de l’histoire d’amour de Nora Kellergan et de Harry Quebert, de la situation de la petite ville d’Aurora dans les années 1960. Mais pas seulement. Chaque chapitre débute par un retour sur les leçons du grand professeur au jeune Marcus Goldman, alors aspirant écrivain. Que faut-il faire pour écrire un bon roman, trouver l’inspiration, captiver le lecteur ? Pour ma part, c’est toute cette « quête » de la vérité du roman qui m’a intéressé, plus que l’enquête et l’histoire finalement. Je ne vous mentirais pas, ce n’est pas non plus un immense roman philosophique sur l’essence même de la littérature, on reste sur une démonstration assez simple. Simple, mais efficace, et c’est probablement là la grande force du roman.
J’ai vraiment aimé La vérité sur l’affaire Harry Quebert. C’est un livre que j’ai lu avec plaisir, attendant à chaque fin de chapitre la suite, j’ai réellement été prise dans l’histoire, dans la construction du roman, dans le style simple et fluide. Le seul bémol, et en cela je suis l’avis de ma mère (toujours écouter sa maman 😉 ), c’est la fin. Je ne vous révèle pas l’enchainement incroyable du dénouement, mais passé les premiers « non ce n’est pas possible, je ne l’ai pas vu venir ça ! » qui m’ont vraiment déstabilisé et plu, je n’ai pas pu m’empêcher de penser « non, encore ? ». Joël, honnêtement, tu aurais pu t’arrêter plus tôt : il n’y avait pas du tout besoin d’aller si loin dans les retournements de situation, le roman était réussi sans ça, pas besoin des 100 dernières pages.
Cela reste un livre dont je recommande vraiment la lecture, en espérant que vous passerez vous aussi un bon moment 😉 Si vous l’avez lu, vous avez pensé quoi de la fin ?
Qui a écrit cet article ?
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