Comme tout le monde ces derniers jours, je me suis jetée sur la mini-série Le jeu de la dame, diffusée depuis peu sur Netflix. Je me demandais un peu de quoi cela allait parler, il y avait un petit look vintage qui me plaisait donc je l’ai lancé… et j’ai englouti les 7 épisodes sans m’en rendre compte tellement j’ai aimé !
Le jeu de la dame parle du destin de la petite Elisabeth Harmon, dite “Beth”, depuis son entrée à l’orphelinat après le décès de sa mère, jusqu’à son entrée dans la vie adulte. C’est à la pension Methuen qu’elle apprend à jouer aux échecs avec le concierge de l’établissement, monsieur Shaibel, jeu pour lequel elle révèle vite un talent absolument inouï. On suit donc toute son ascension dans le monde des échecs dès son adolescence après son adoption, les relations qu’elle noue dans ce milieu mais aussi son combat contre son addiction à l’alcool et aux tranquillisants.
Le monde des échecs est un univers qui m’est totalement inconnu, j’y ai joué une seule fois et je n’ai rien retenu des mouvements. J’ai donc eu peur de ne pas me laisser avoir par l’enjeu de ce jeu mais au fil des épisodes, la puissance de cette passion et l’intensité des matchs m’ont ébloui. Et je ne m’y attendais pas du tout ! La série se déroule pendant les années 1950 et 1960, et je dois dire que le petit twist so rétro des décors et des costumes a aussi joué un rôle important dans mon intérêt pour cette histoire. Et si l’Histoire n’est pas au cœur de la série, il y a malgré tout de nombreuses références au contexte de la guerre froide au sein même du monde des échecs, avec les nombreuses références aux fameux joueurs soviétiques.
Je ne connaissais absolument pas l’actrice Anya Taylor-Joy qui joue le rôle-titre d’Elisabeth Harmon, et quelle performance ! Son visage impassible et sa moue boudeuse, la manière dont elle bouge son corps, son intensité devant l’échiquier… Avec peu de paroles, elle incarne Beth d’une manière totalement incroyable. Elle m’a fait penser un peu à Claire Danes, qui est une actrice que j’aime beaucoup et qui je trouve joue aussi beaucoup avec sa gestuelle. Elle marque vraiment Le jeu de la dame de sa présence, c’est assez incroyable. Les autres rôles sont convaincants à côté d’elle, notamment toutes les personnes qui gravitent autour d’elle dans le milieu du jeu, mais quand même… Elle en impose. Elle en impose vraiment face au reste du casting. Il faut dire que son personnage est une femme dans un univers d’hommes, dans un univers avec ses propres codes, et on la sent s’imposer peu à peu avec ses forces et ses faiblesses.
Je dois dire que j’adore ce genre de formats. On voit de plus en plus de mini-séries et je trouve que c’est vraiment une bonne chose. Trop de séries “à succès” sont gâchées par des saisons qui se prolongent et diluent toute la force du scénario original, alors qu’elles auraient tout à gagner à rester sur la cohérence de l’histoire originale.
Vous avez vu Le jeu de la dame vous ? Vous avez aimé ?
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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2 comments
Pas encore vu.
Mais tu peux lire LE JOUEUR D’ECHEC de Sweig, très court et génial
J’ai adoré !