Deuxième fois que je vous parle de Joël Dicker ici 🙂 J’avais beaucoup aimé La vérité sur l’affaire Harry Quebert, et quand j’ai eu l’occasion de lire Le livre des Baltimore, je n’ai pas hésité ! D’autant que sans être une suite, on retrouve le personnage principal, l’écrivain Marcus Goldman, et j’étais très curieuse de savoir ce qu’il en était !
Marcus Goldman donc, qui nous parle cette fois-ci de sa famille, et plus spécialement de ses cousins. Lui, un “Goldman-de-Montclair” et eux, de la branche familiale des “Goldman-de-Baltimore”. C’est l’histoire de cette famille qu’il raconte dans Le livre des Baltimore, 8 ans après “Le Drame”. L’écrivain s’est installé pour un temps en Floride, où il va s’attacher à revenir sur ses souvenirs d’enfance, et comme dans La vérité sur l’affaire Harry Quebert le tout est entrecoupé de scènes de sa vie actuelle. Et notamment le retour dans sa vie de son premier grand amour…
Alors, Le livre des Baltimore, verdict ? Je vous l’ai dit, j’avais vraiment beaucoup aimé La vérité sur l’affaire Harry Quebert… et à mon grand grand étonnement, j’ai encore préféré Le livre des Baltimore ! Pourtant, si elle m’a tout de suite plue, j’étais loin d’imaginer au début de l’histoire que je serais à ce point là emballée… Plus de pseudo-enquête policière cette fois-ci pour nous tenir en haleine, c’est vraiment la puissance des personnages qui nous entraîne. Certes oui, on veut savoir ce qu’est ce fameux “Drame” qui rythme toute la quête de Marcus Goldman, mais ce n’est que secondaire… C’est avant tout l’histoire d’une fraternité particulière, plus forte que tout. D’une famille où les visions se croisent, s’entrecoupent, s’écartent. Qui a raison, qui a tort dans cette dualité “Goldman-de-Montclair” / “Goldman-de-Baltimore” ?
Le génie de Joël Dicker réside véritablement dans sa manière de travailler en profondeur la psychologie des personnages. Chacun d’entre eux à une épaisseur palpable, même les fameux cousins de Marcus qui ne sont pas “physiquement” présents dans le récit. Peut-être un micro-bémol sur le personnage de Léo, dont je n’ai pas saisi l’utilité, mais c’est tout. J’ai adoré lire la distorsion des effets de perception que Marcus, confrontant ses souvenirs d’enfance et d’adolescence aux révélations ultérieures, met peu à peu à jour. Lui-même est un élément clef de cette histoire, moins “spectacteur” que dans La vérité sur l’affaire Harry Québert, beaucoup plus incarné, plus humain. Une très belle histoire, que je vous recommande chaudement !
Avec ses 450 pages, Le livre des Baltimore est mon pavé du mois de mars pour le challenge “un pavé par mois” du blog Des livres, des livres !
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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2 comments
Tu m’avais prêté “La vérité…” lorsque nous étions à Barcelone, que j’avais lu au bord de la piscine te souviens-tu ? J’avais apprécié, mais vraiment comme un roman de vacances… Je lirai éventuellement cette suite que tu recommandes, mais probablement dans de mêmes circonstances.
Je m’en souviens tout à fait, je t’avais même fait une petite dédicace dans l’article dédié 😉