Article initialement publié sur le blog evian Live young.
Depuis 23 ans, dont 11 passées dans la ville rose, le Printemps de Septembre s’est imposé comme un festival d’art contemporain d’envergure. Les Toulousains pourront profiter de ce mois d’octobre pour aller découvrir une quarantaine d’artistes. Le thème cette année ? L’Histoire, celle avec un grand H. Paul Ardenne, historien et critique d’art, a tissé son propos autour de l’Histoire non pas universelle mais singulière, que chacun revisite et écrit à sa manière. Un roman personnel dans lequel se croise tout un héritage culturel. On fait un tour d’horizon de ce qui nous attend ?
Rendez-vous au musée des Abattoirs, où Daniela Comani présente « C’était moi. Journal, 1900 – 1999 », un texte où elle se raconte à « je », mêlant dans 365 notes chronologiques la grande Histoire et la petite, celle de chaque individu. On y retrouve également une sélection des fameux portraits de Pierre et Gilles, ancrée dans l’Histoire : « Sainte Jeanne d’Arc » y croise « Léonidas », toujours dans leur style kitch et populaire. On admire aussi les vêtements historiés d’Ashton Ramsey, un artiste octogénaire atypique qui n’a commencé sa carrière d’artiste qu’en 2010. Il créé des costumes colorés, enrichis de plumes et de broderies, auxquels il associe des textes et des petits objets bon marché. Une manière sensible de rendre compte de l’Histoire locale des Afro-américains. Le travail de cet historien amateur nous prouve que l’art se trouve partout. Enfin, un dernier regard vers la « Trilogie des Modernes » de Gérard Rancinan, où il s’approprie entre autres la célèbre « Liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix, mettant en scène des gens de notre quotidien. La liberté reste encore et toujours notre grande préoccupation !
En dehors des espaces clos, le Printemps de Septembre propose également des interventions dans l’espace public. Convivialité et partage sont au rendez-vous, et on se laisse entrainer par l’énergie festive du festival. Toulousain d’origine, l’Atlas propose sa version tout à fait personnelle de l’art du tag. Ses « signatures calligraphiques », disséminées dans la ville, marient l’ancien et le nouveau, la calligraphie et le street-art. Peut-être avez-vous également pu participer aux soirées nomades proposées par la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain ? De belles rencontres en perspectives pour ce Printemps décalé !
Pour plus d’informations sur les évènements, rendez-vous sur le site du Printemps de Septembre.
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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