Cet article a été initialement publié sur le blog evian Live young.
Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un livre que j’ai lu récemment, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson. J’ai d’abord été très très intriguée par la couverture. Pensez-donc ! Un vieux monsieur à l’air fort peu aimable, affublé d’un improbable costume rose de cochon, un bâton de dynamite à la poche, posant devant la porte d’une chambre au décor turquoise, porte elle-même surmontée d’un panneau de sortie de secours… Et ce n’est que le début d’une histoire farfelue et invraisemblable.
L’histoire commence le jour des 100 ans d’Allan Karlsson, un brave vieux monsieur dont on ne sait alors pas grand-chose. Allan vit dans une maison de retraite, gardé par la redoutable sœur Alice. Quelques heures avant la fête prévue pour célébrer dignement son centenaire, Allan décide de se faire la belle, charentaises aux pieds. C’est alors le début d’un simili road-movie, sans fin, entrecoupé de flash-back sur la vie haute en couleur d’Allan. Avec une imagination incroyable, l’auteur nous raconte la cavalcade abracadabrante de ce vieux monsieur, qui va rencontrer des membres plus ou moins sympathiques d’un gang, un vieux roublard, un vendeur de saucisses (presque) multi-diplômé… et même une éléphante dénommée Sonja ! Petit à petit, on en apprend plus sur Allan Karlsson, expert en explosifs et surtout opportuniste par accident et naïveté. Témoin actif (voir très actif !) de toutes les péripéties possibles et imaginables du XXème siècle, son personnage est au cœur de l’Histoire, rien que ça ! Au final, tous les grands évènements du siècle dernier semblent avoir été provoqués, involontairement la plupart du temps, par ce centenaire bien sympathique.
L’aventure de la vie d’Allan est racontée avec une naïveté désarmante, et surtout un humour délicieux. Attention, le second degré est indispensable à la lecture de ce livre ! Vous ne pourrez pas passer à côté de plusieurs petites remarques, qui nous font immanquablement sourire (je vous livre ma préférée, à ne pas rater : le passage où 2 grands dictateurs dont je vous tairais le nom qui dissertent sur Cuba, ce petit pays, « le plus capitaliste du monde ». En 1953…). On se retrouve complètement happé par cette double histoire, qui n’en finit pas d’être rocambolesque. Un livre qui ne vous tombera pas des mains à coup sûr ! Un pur moment de jubilation et de frâicheur… On éprouve un petit pincement au cœur sur la fin à l’idée de quitter Allan et sa bande improbable… Mais si je vous dis que ce best-seller international va être adapté au cinéma, ça vous redonne le sourire ? 😉
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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