Hier soir, je suis allé à la Halle aux Grains assister à un concert de piano dans le cadre de la programmation des Grands Interprètes. L’artiste était un pianiste norvégien de grande renommée dont – je dois bien avouer mon inculture – j’ignorais jusqu’à ce jour l’existence. Ce grand pianiste, c’était Leif Ove Andsnes.
Pour commencer, pas de pot, j’étais assis juste à côté de LA débile qui vient assister à un concert de musique classique avec un sac en plastique rempli de provisions dans les mains, dont le téléphone a sonné pendant le spectacle, et qui puait (quelque chose entre le graillon et le kebab). Drôle d’ambiance pendant le premier acte et immersion difficile…
Il faut dire que le programme lui-même n’était pas d’une grande accessibilité :
Sibelius :
Kyllikki – 3 pièces lyriques, opus 41
2 pièces, opus 75 n°4 et 5
3 pièces, opus 114 n°3, 4 et 5
Beethoven :
Sonate n°18, opus 31 n°3
Debussy :
Estampes – La Soirée dans Grenade
Études n°11, 6 et 5
Chopin :
3 nouvelles Etudes – Étude n°2
Impromptu, opus 29
Nocturne, opus 15 n°1
4ème Ballade, opus 52
En ce qui me concerne, je dois avouer que je n’ai pas ressenti beaucoup d’émotions dans ce concert solennel et feutré. Les connaisseurs et les critiques parlent au sujet de l’interprétation de Leif Ove Andsnes d’un “classicisme radieux”… Les mélomanes avertis apprécieront (les applaudissements étaient très nourris). Mais je crois que c’était un peu trop classique pour moi !
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
