Et bien non. Avec Les armes de la lumière, Ken Follett nous montre qu’il n’en avait pas fini avec Kingsbride et tout l’univers inventé il y a plus de 30 ans avec Les piliers de la terre. Et je suis toujours là fidèle au poste pour le lire !
L’Angleterre ouvrieuse
Cette fois-ci, nous sommes transportés à la toute fin du XVIIIème siècle. Une période à l’aube de grands bouleversements dans l’industrie textile. L’Angleterre est toujours une société conservatrice, traumatisée par l’exemple de la Révolution française voisine. Et la guerre qui s’annonce avec Napoléon Bonaparte n’est pas un facteur très positif pour le quotidien de nos héros…
Nos héros, c’est avant tout Sal, une fileuse d’un petit village. Suite à un accident tragique, elle va être amenée à changer de vie avec son petit garçon, Kit, et se rendre à Kingsbridge. Elle peut compter sur Amos, le drapier qui lui achetait son fil et qui vient de reprendre avec difficultés l’entreprise de son père. L’ancien ordre est bien là – le noble Will, le cruel Hornbeam – mais des personnalités qui veulent bouger les choses dans la société sont également présents. Entre bouleversements sociaux et industriels, c’est toute une communauté qui avance avec l’Histoire.
Le monde du textile au coeur dans Les armes de la lumière
Oui, Ken Follett a quitté le monde des cathédrales depuis un moment. Mais c’est toujours à grand renfort de documentation qu’il fait vivre page après page ce monde de l’industrie textile, ses ouvriers, ses innovations. Un milieu passionnant, que j’ai aimé découvrir. Sa mise en avant de la naissance des mouvements syndicalistes est vraiment intéressante. Un pan de l’histoire qui marque une transition intéressante avec les romans médiévaux précédents !
Et bien sûr, les personnages sont embarqués dans des destins emblématiques. Et ils nous embarquent avec eux ! Je me suis d’ailleurs attachée profondément aux personnalités que nous dépeint Ken Follett. Et s’il est toujours d’une grand force dans ses personnages, j’ai trouvé qu’ils étaient particulièrement bien exploités dans Les armes de la lumière. J’ai d’ailleurs été surprise du final qu’il réserve au grand méchant de ce tome, l’échevin Hornbeam.
C’est donc la fin de la grande saga Les piliers de la terre, Ken Follett l’a annoncé. J’ai pour ma part lu avec plaisir les 5 tomes, même si rien n’a jamais surpassé en terme de puissance le tout premier. Mais quand même. Quelle aventure dites donc !
Qui a écrit cet article ?
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