J’ai regardé cette série La chronique des Bridgerton il y a quelques temps, mais je n’avais pas encore pensé à vous écrire un article pour vous donner mon avis. Dernièrement, j’ai constaté que je regardais quand même des séries relativement… “pesantes”. En tout cas vraiment dans la joie de vivre et la légèreté. Je me suis dit qu’il fallait vraiment que je vous parle quand même de cette fameuse Chronique des Bridgerton !
La chronique des Bridgerton : le pitch
Rendez-vous au début du XIXème siècle en Angleterre sous la Régence de la reine Charlotte dans la haute société. On y suit les “débuts dans le monde” des filles de deux grandes familles, les Bridgerton et les Featherington. La gracieuse et délicate Daphné Bridgerton, lors de sa présentation à la reine, est annoncée comme le “joyau de la saison”… On attends donc qu’elle se trouve un mari rapidement, pour un mariage somptueux évidemment ! Mais cela ne s’annonce pas si facile que ça… Par le biais de l’un de ses grands frères, Anthony, elle rencontre le duc de Hastings, Simon Bastet, bg de chez bg. Et vas-y qu’on joue au chat et à la souris. Et vas-y qu’on passe un pacte pour faire semblant d’être ensembles. Pour que l’une, Daphné, soit encore plus courtisée, et que l’autre, Simon, soit tranquille. Parce que dans la société c’est trop dur d’être un duc bg toutes les nanas veulent te choper. Tout cela est chroniqué par une mystérieuse Lady Whistledown. Son identité reste secrète bien qu’elle semble particulièrement bien informée de tout les dessous de la bonne société… Histoires d’amours plus ou moins autorisées, mariages arrangés, retournements de fortune, tout y passe. Bref, vous l’aurez compris, c’est gentillet et un peu niais.
Mon avis sur La chronique des Bridgerton ? Vive le kitch !
Alors, non, on ne regarde La chronique des Bridgerton pour une vision réaliste de l’Angleterre de l’époque, ni pour l’image de la condition de la femme, ni pour la profondeur des dialogues. On regarde parce que les tenues sont belles, les décors en carton pâte sont beaux, les scènes de danse sont belles… Ok, par beau, je voulais dire “kitch”. Mais genre ultra kitchs. Un peu tout fait fake, et c’est cela qu’on aime. Mention particulière, bien entendu, aux tenues ultra colorées de la famille dont on aime ricaner (sauf la si gentille Pénélope), les Featherington, adeptes du jaune du jaune et du jaune (et du jaune) (et oui j’aime). Et puis les perruques ! Les perruques incroyables ! Une pensée pour les acteurs qui ont dû bosser avec tout ça sur le dos. Respect éternel. C’est vraiment une série “en costume” qui s’admire dans toute sa luxuriance et sa débauche !
La chronique des Bridgerton is the new Gossip girl en jupons
Forcément. Forcément. Comment ne pas penser à Gossip girl quand on découvre les fameuses chroniques anonymes de cette fameuse Lady Whistledown ? On retrouve les mêmes ressorts de ragots de derrière les fagots, et l’enquête pour saisir son identité est même intégrée dans l’intrigue par la recherche de l’une des sœurs de Daphnée, Hortense, accompagnée de son amie Pénélope. Tout le monde est mêlé à des intrigues, des histoires plus ou moins nettes, on s’enfonce dans les mensonges et les faux-semblants avant de faire des volte-faces. Bon, je me suis un peu perdue dans les rangs des titres de noblesse entre les barons, les ducs, les vicomtes pour savoir qui il était plus avantageux de choper. Enfin, à part les rois et les princes bien entendu, ça j’ai compris. Bref, cette ambiance Gossip girl en jupons, vraiment j’ai adoré !
Du cul, du cul, du cul !
Les scènes de culs ça oui il y en, c’est quasiment l’argument principal de la série quand même. A égalité avec les robes à froufrous. On pourrait se dire que nous allons en rester à la chasteté des prudes demoiselles qui débutent leurs saisons, mais que nenni. Je peux vous dire que la gentille Daphné ne va pas regretter son mariage… même si elle reste relativement gourde sur la manière dont on fait les bébés. Bon, l’éducation sexuelle au XIXème siècle c’était pas vraiment ça il est vrai. Mention spéciale à Jean-René Page, le si BG duc de Hastings, pour ses scènes extraordinaires de “retrait”. Je vous jure ça vaut le détour, une grande performance cinématographique à voir. Tout ça car son personnage a juré à son méchant père sur son lit de mort qu’il n’aurait jamais d’héritier et que le nom de la lignée s’éteindra avec lui. Bon. Un truc d’honneur, toussa toussa, on ne sait pas POURQUOI le mec continue à vouloir tenir cette promesse idiote, mais bon. Le XIXème siècle hein. Il n’y avait pas la télé-réalité pour créer du drama, il fallait tout faire soi-même.
Bref, vous avez compris mon avis sur La chronique des Bridgerton : la série est un cake anglais dégoulinant dans lequel on croque avec plaisir. Ce n’est pas ouf on le sait ces fruits confits industriels, mais c’est une petite cochonnerie qu’on aime quand même, voilà tout. Et comme pour Emily in Paris, je regarderais la deuxième saison avec plaisir !
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4 comments
Mais tellement d’accord!^^
Ça fait du bien au moral ce genre de séries aussi !
J’ai regardé avec grand plaisir mais je ne suis pas certaine de regarder la saison 2. Le grand intérêt de cette série, c’est quand-même son acteur masculin phare, incroyablement sexy.
C’est pas faux ^^ Mais j’imagine que nous aurons des nouveaux venus du même standing !