Les papillons noirs est un peu une exception dans ce que j’ai l’habitude de regarder : c’est tout de même assez rare que je regarde une série française. Et dans cette veine de thriller, je me demandais vraiment ce que ça allait donner. Mais le pitch était tellement prometteur…
Les papillons noirs, de quoi ça parle ?
Adrien Winckler, dit Mody, est un auteur qui après le succès de son premier roman peine à retrouver l’inspiration pour une deuxième œuvre. Il se retrouve à accepter d’écrire les mémoires d’Albert, un vieil homme qui cache un certain nombre de secrets… Il a notamment envie de parler de Solange, la femme de sa vie. Une histoire d’amour et de morts. Face à lui, Mody se retrouve happé par cette relation si forte qu’il ne sait véridique ou pas. Et son propre passé pas si simple lui revient à la figure.
Les papillons noirs est une série portée par un jeu d’acteurs épatants. Nicolas Duvauchelle est un Mody très convaincant, écrivain à succès par hasard qui a l’impression de ne pas être à sa place. Niels Arestrup campe un Albert vieillissant qui semble vouloir soulager sa conscience. Dans sa jeunesse, c’est Axel Granberger qui incarne ce personnage aux motivations qui se dévoilent peu à peu… Et que dire des interprétations d’Alyzée Costes et Lola Creton ? Brillant. Le tout avec une esthétique rétro 70’s qui m’a enchanté. J’adhère.
Une série déstabilisante
Ce que j’ai beaucoup aimé dans Les papillons noirs, c’est que c’est clairement une série qui m’a déstabilisée. La “fin” n’est pas celle que j’attendais du tout, car ce que j’avais en tête s’est produit à un timing complètement différent dans les épisodes… Et c’est un vrai choc ! Il y a tout un effet de double narration qui nous perd juste ce qu’il faut. Souvenirs, fictions, images réelles ou projetées ? C’est finement emmené. On se fait avoir, mais ça ne sort pas du chapeau. On pouvait avoir les clefs. Mais on se laisse emporter – doublement – par la fiction…
Il y a notamment un changement très particulier qui se produit, que je ne peux pas vous révéler sans aller trop loin dans le spoil. Et pour autant, difficile de ne pas l’aborder directement avec vous car… Argh… C’est un sacré truc ! Un choix fort voulu par les réalisateurs Olivier Abbou et Bruno Merle. Je pense que tout le monde n’adherera pas, mais moi j’ai été conquise. La toute fin bascule dans une conclusion que j’ai jugé un poil plus classique, mais cela reste haletant.
Bien.
Vraiment vraiment bien.
Vraiment vraiment vraiment.
Bref, je vous recommande vraiment très chaudement Les papillons noirs !
Vous l’avez vu ? Vous en avez pensé quoi ?
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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2 comments
Mes parents m’en ont parlé, mais pas encore eu le temps de le regarder…
Je pense que ça te plairait, car il y a toute une réflexion vraiment intéressante sur l’acte d’écriture et d’imagination !