Je ne prends plus trop le temps dernièrement d’aller faire des expos, à mon grand désarroi, mais le week-end dernier j’ai profité d’un samedi pluvieux pour aller au Musée de la vie romantique voir l’expo Les visages de l’effroi. L’affiche dans le métro m’avait semblé séduisante, une amie à moi était intéressée aussi, il ne nous en fallait pas plus pour nous dans les petites salles de ce musée parisien méconnu !
Les visages de l’effroi, Violence et fantastique de David à Delacroix. Voici la promesse de cette exposition du Musée de la vie romantique. Le romantisme est donc logiquement à l’honneur, avec une présentation d’oeuvres sensée illustrer la fascination pour le morbide qui caractérise un pan de la production de cette époque.
Alors, clairement, quelle déception… Si j’avais su, j’aurais choisir d’aller voir une autre expo ! Je cherche encore le propos de Les visages de l’effroi. Clairement, le thème n’est pas aussi compréhensible ni cohérent que ce que le laisse entendre le titre. Quelques jolies oeuvres à voir, mais c’est tout. Je n’ai absolument pas compris l’organisation en 4 parties : La chute des héros ; Martyrs profanes / martyrs chrétiens ; Violences et réalités ; Les affres de l’au-delà. Les textes ne donnant que peu de contextes sociaux et historiques, je n’ai pas vraiment vu le lien entre cette organisation et les oeuvres présentées. Oui, ok, on regarde des scènes de mort, de violence, de folies… mais et encore, ce n’est pas toujours aussi évident ! Et si vous connaissez les espaces d’exposition du Musée de la vie romantique, vous savez que ce n’est pas non plus la muséographie plus que simple de ses toutes petites salles qui permet de sauver la visite.
Je vous mets malgré tout les visuels des quelques œuvres qui m’ont tapé dans l’oeil, dont certains d’une manière magistrale ! Je pense notamment à La scène du massacre des Innocents de Léon Cogniet et sa luminosité incroyable, et l’Etude de pieds et de main de Théodore Géricault aussi macabre que poétique ! Mention spéciale à la réduction de monument funéraire de Maria Magdalena Langhans, une petite sculpture très étonnante.
Si tout ça vous tente quand même… l’expo Les visages de l’effroi est présentée au Musée de la vie romantique jusqu’au 28 février !
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2 comments
L’expo ne me tentait pas plus que cela mais le musée en lui-même est vraiment sympathique 🙂
Oui, typiquement le genre de petits musées parisiens un peu de bric & de broc dans lesquels on aime passer un petit moment ! Je vais essayer de lui consacrer un article 🙂