C’est avec tristesse que je viens juste d’apprendre le décès de Lou Reed, et c’est cette nouvelle qui me pousse à écrire ce petit article impromptu. Vous l’aurez remarqué, je n’ai pas encore écrit d’article « musical » sur ce blog, tout simplement car honnêtement je ne pense pas être une grande amatrice de musique. Mais Lou Reed faisait parti de ces rares artistes qui m’ont réellement embarqué dans un autre monde, un univers qui a su me séduire et me parler profondément sans que je sache l’expliquer vraiment.
Je ne suis pas très au fait de la musique américaines des 1960’s, j’ai donc ignoré pendant très longtemps l’existence du Velvet underground, et donc de Lou Reed. Honnêtement, je n’ai connu pendant un moment que Take a walk on the wild side, grâce à la reprise de Vanessa Paradis sur son album éponyme de 1992 (j’assume totalement, je suis fan de la chanteuse 😉 ). Et même aujourd’hui, elle reste l’une de mes chansons préférées de Lou Reed, je suis une fille « à tube » et j’aime les chansons ultra connus 😉 Et il y a eu bien entendu Such a perfect day, en bonne fan de Trainspotting je ne peux pas ne pas vous en parler.
Mais ma vraie rencontre avec Lou Reed finalement, elle est assez récente. Quand j’ai emménagé sur Paris, l’une de mes tantes qui est fan me l’a fait découvrir réellement. J’ai écouté ses albums chez elle, je suis petit à petit tombée sur le charme de ces textes pas franchement optimistes, de son phrasé si particulier. Et surtout, je suis allée le découvrir avec elle en concert. Une première fois à la salle Pleyel, en 2007 ou 2008, où il jouait l’opéra rock Berlin. L’histoire d’un couple, Jim & Caroline, une musique profondément mélancolique, un moment hors du temps quand il a joué Caroline says (II). C’est toujours difficile de mettre des mots sur ce genre d’émotions, surtout quand vous êtes comme moi pas très doué pour décrire la musique, mais tout était là.
Je l’ai ensuite revu à l’Olympia, l’été dernier, plus abîmé certes mais toujours une grande présence sur scène. Et une fois de plus un bon moment, que j’ai prolongé pendant plusieurs semaines en réécoutant en boucle toutes ses chansons, notamment son dernier album, Lulu, réalisé avec Metallica.
Quelque part, je pensais retourner le voir à son prochain concert à Paris, ça devenait presque une habitude. Etonnant pour quelqu’un qui ne va jamais voir de concerts comme moi, mais pour Lou Reed ce n’était pas pareil. Il me reste des souvenirs et des chansons qui du coup ne résonnent plus pareil, car il y a eu un moment de « réel » incroyable.
Merci Lou.
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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2 comments
C’est tellement triste ! Toute mon enfance
Xxo
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Je pense que ces chansons ont marqué beaucoup de gens !