Et voici la critique sur le dernier Bernard Minier paru, Lucia. Après La chasse l’année dernière, je suis à jour de mes lectures sur cet auteur que – vous savez – j’adore suivre depuis un long moment maintenant.
Le pitch
Cette fois-ci, Bernard Minier nous entraîne en Espagne. C’est l’enquêtrice Lucia Guerrero, de la Guardia Civil madrilène, qui est la protagoniste de notre histoire. Lucia, donc. Bien entendu, cette policière est plutôt du genre ténébreuse et non-conformiste, avec quelques soucis avec l’autorité et la hiérarchie – Martin Servaz vibe ! Et vu que sa spécialité semble être les crimes assez sanglants, elle va être servie…
Car son coéquipier est assassiné d’une manière absolument glauquissime, mais vraiment. Un tueur pas cool du tout traîne dans les rues. Dans le même temps, à l’université prestigieuse de Salamanque, un professeur de criminologie et sa brillante bandes d’étudiants voient aboutir leur travail sur un logiciel qui recoupe des bases de données de la police. Ils ont mis en évidence des liens entre des meurtres irrésolus… Un serial killer est-il dehors ?
Mon avis sur Lucia
Bon… Je dois vous dire que je suis un peu déçue de ma lecture de Lucia, il est vrai. Et quand j’y repense, je me demande un peu pourquoi. L’histoire est glauquissime à souhait, vous avez tous les éléments pour en faire un polar bien sanguinolent. L’héroïne – avec son caractère rebelle – est l’archétype de la policière hors des clous qu’on aime suivre. Le milieu universitaire et de nombreux rapports avec l’art et l’architecture m’ont vraiment accrochée. Alors quoi ?
Eh bien… je n’ai pas trouvé que l’histoire décollait. Et ça, vous avez déjà dû le ressentir si vous êtes des amateurs de polars, mais ce n’est quand même pas très bon signe. Quand on enchaîne les pages en se disant “pas mal” mais qu’on attend le moment d’être vraiment accrochée, généralement ce n’est pas top. Surtout : j’ai eu très vite l’intuition de qui était le tueur, et ça je n’aime pas ! Car si c’est trop évident, je perds de l’intérêt. J’ai attendu les rebondissements, et au final peu de choses m’ont vraiment étonnée. D’où ma déception. Et puis vous allez vous dire que je suis de mauvaise foi sur les Bernard Minier qui n’ont pas le commandant Servaz en héros… Peut-être, peut-être…
Bref, Lucia, moyen pour moi. Mais à suivre pour les prochaines aventures de Lucia Guerrero ! Je pense que l’auteur en a sous la pédale pour d’autres aventures policières de l’autre côté des Pyrénées.
Qui a écrit cet article ?
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