Drôle de mois de mars… Le bilan culturel n’a jamais été aussi riquiqui, alors que ce mois de mars était l’un des plus prometteurs de 2020, avec 5 spectacles de programmés, mais tous dans la deuxième quinzaine : Contes et légendes, de Joël Pommerat (que j’attendais comme le Graal) ; Léonce et Léna, de Büchner ; Christelle Chollet en one woman show (pour mettre un peu d’humour dans l’air) ; Phèdre, de Racine (parce que les classiques, c’est les classiques) ; et Platée, de Rameau mis en scène par Shirley et Dino (un opéra qui promettait d’être totalement dingue)…
La déception ne s’arrête pas là, puisque j’avais prévu de voir cette semaine le concert de Cécilia Bartoli (je pense que j’aurais bien le seum demain soir en me disant que je n’y suis pas) et Dream, un spectacle de danse contemporaine onirique…
Je ne parle même pas du voyage au sultanat d’Oman prévu la semaine prochaine, qui s’est transformé en… voyage dans mon 3 pièces à Toulouse. Heureusement, j’ai un petit balcon et une belle vue dégagée, mais pas sûr que ça vaille les oasis et les paysages de la péninsule arabique…
Heureusement, il reste la lecture, qui peut nous faire voyager en restant dans notre fauteuil. Et j’ai mon petit théâtre mental dans lequel j’essaie d’imaginer les beaux spectacles auxquels je ne peux pas assister. Malheureusement, le télétravail ne me laisse pas autant de temps libre que ce que j’aurais souhaité pour m’adonner à ces petits palliatifs culturels, vivement les vacances pour m’octroyer de grandes plages de lecture sans discontinuer !
Allez, malgré tout on fait un petit bilan, tout kiki, tout mini, c’est parti.
Cartographie des nuages, de David Mitchell : ce n’est pas un roman, mais 6 romans en un seul ! Dans ce livre tentaculaire qui a inspiré le film Cloud Atlas, Mitchell nous fait voyager du dix-neuvième siècle à un lointain futur transhumain. Pour les amateurs de sagas et de SF, ce livre considéré par beaucoup comme un chef-d’oeuvre, risque grandement de vous plaire.
La Daronne, d’Hannelore Cayre : une sorte de petit polar comique, qui met en scène une traductrice de langue arabe, qui s’invente dealeuse de cannabis suite à un étrange concours de circonstances. Pas le roman du siècle, mais un petit divertissement sympathique pour passer une après-midi de lecture sans prise de tête.
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Voilà, fini ! Je vous avais dit que ce serait itsi, tiny, winni, mini 😉
Et vous que faites vous pendant ces semaines de confinement pour continuer à vous épanouir culturellement ?
Qui a écrit cet article ?
Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
