Cet été, je me suis attelée à un nouveau roman de Stephen King. Enfin, “nouveau”, un de ses anciens, un de ses plus connus, un classique de chez classique : le fameux Misery. Allez savoir comment, je l’ai abordé sans connaître du tout l’intrigue, et je peux vous dire… je n’ai pas été déçue du voyage, c’est le moins que l’on puisse dire !
Dans Misery, Stephen King exploite une nouvelle fois la figure de l’écrivain, thème récurrent de son œuvre. Paul Sheldon est un écrivain à succès, mais un peu embarrassé par son héroïne adorée de son lectorat, Misery Chastain (ça vous rappelle un peu La part des ténèbres n’est-ce- pas ? 😉 ). Annie Wilkes, ancienne infirmière, est justement l’une des fanatiques de la saga consacrée à la fameuse Misery. Par un hasard fou (et funeste…), Paul, pris dans une terrible tempête de neige juste après la rédaction d’un tout nouveau roman, a un grave accident juste devant la ferme d’Annie Wilkes, qui va le soigner in extremis… Enfin, quand je dis soigner… Débute alors une histoire incroyable entre quatre murs, dans une ambiance lourde et pesante où se révèle la folie d’Annie…
Alors c’est simple. Misery est monté directement dans les livres que je vais recommander à TOUT. LE. MONDE. Dire qu’il est incroyable est encore en-dessous de la réalité. Du grand art dans la terreur pure. C’est simple : page 30 j’étais déjà terrifiée, me demandant comment cela allait, comment cela POUVAIT finir tellement je trouvais qu’on était déjà loin dans l’horreur et qu’il me paraissait impossible de rester dans ce huis-clos. Page 50 j’avais encore plus peur. Page 100 encore plus, regardant avec effarement le nombre de pages restantes, me disant que comment aller au-delà ? Et ainsi de suite. C’est une histoire absolument fascinante qui se déroule entre l’écrivain et sa “fan”, avec une finesse sur la psychologie des personnages qui nous scotche littéralement aux pages. Stephen King manie l’angoisse comme personne, jouant avec brio sur les oppositions et dualités entre la force/folie d’Annie et l’incapacité/créativité de Paul. Et au milieu notre Misery qui a une singulière mission à accomplir pour sauver des vies… On retrouve d’ailleurs dans le roman le manuscrit avec une typographie particulière et c’est… Incroyable, juste incroyable.
Il existe également un film tiré de ce roman, sorti en 1990 3 ans seulement après la parution du livre. Je ne sais pas si vous le connaissez mais je dois dire que j’aimerais vraiment le voir à l’occasion, même si désormais je connais le déroulement je me dis que cela doit être assez incroyable à voir en film. Vous l’avez vu ? N’hésitez pas à me dire en commentaires !
Que vous dire de plus que lire Misery de Stephen King m’a donné encore plus de découvrir les œuvres “classiques” du maître de l’horreur ? Cujo, Ça, Carrie, Christine, Shining… Il m’en reste encore tellement à lire ! Je sais que je n’ai pas fini d’être étonnée et séduite par cet auteur, et quand je vois son œuvre foisonnante je ne peux que me réjouir d’avoir encore de nombreux romans à lire pendant des années !
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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1 comment
AÏE AÏE AÏE ! Kathy Bates dans l’adaptation m’a marqué à vie !!! Encore une adaptation que j’ai vue quand j’étais enfant et dont je garde un souvenir terrifiant. Je suis sûr que c’est encore plus fort en livre !