Fabcaro a encore frappé ! Trois ans après le succès de sa BD Zaï zaï zaï zaï dont nous vous parlions avec enthousiasme ici, il publie chez Glénaaarg Moins qu’hier (plus que demain), un nouvel ouvrage dans lequel il décape au kärcher les petits aléas de vie de couple. Sur le même ton absurde ou incisif que dans le premier opus, il enchaîne les sketches à chaque page. Je me suis surpris à rire bruyamment alors que j’étais tout seul avec mon bouquin sur les genoux.
Tout commence à 6h58, quand Fabien se rend compte que Géraldine n’est plus à ses côtés dans le lit. Pour lui, il n’y a qu’une seule explication : elle est allée acheter des croissants pour le petit-déjeuner, adorable ! En plus, elle a même emporté sa valise, ça risque d’être copieux…
Pas besoin d’en dire plus, vous avez compris l’état d’esprit. Fabcaro est toujours aussi efficace pour croquer en 3 ou 6 cases des situations dans lesquelles on n’a nulle peine à se reconnaître (ou reconnaître les travers des couples que l’on connait). Chaque page égraine les minutes d’une longue journée où les couples se font et se défont, comme Lou et Cédric, alanguis sur une plage au clair de lune, pas du tout à l’unisson dans leurs pensées… Ou bien Marina qui se demande “A partir de combien de minutes passe-t-on de “silence complice” à “on n’a rien à foutre ensemble” ?…“
Voilà une lecture qui fait vraiment du bien et qui est un bon passe-temps en attendant l’adaptation de Zaï zaï zaï zaï au théâtre. Car oui ! le succès de la BD lui a valu une adaptation sur les planches, et ce sera à voir très bientôt au théâtre Sorano à Toulouse (en janvier 2020). Vous l’avez deviné, moi, j’ai déjà ma place ! 🙂
Pas de doute non plus, Moins qu’hier (plus que demain) méritera aussi son adaptation, car ça vaut vraiment le détour.
Allez, ne perdez pas une minute et découvrez l’univers loufoque de Fabcaro, vous ne serez pas déçus !
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
2 comments
Bien d’accord avec toi, cette BD m’a fait beaucoup rire : à chaque page tournée je me disais, « oh il faudra que je l’offre à untel et unetelle » !
Carrément, c’est le cadeau qui plait assurément !