Seulement quatre objets culturels au crible de ce bilan. Mais 100 % de satisfaction. Voici pourquoi…
⊕ Le sens de la fête, d’Olivier Nakache et Eric Toledano : Les auteurs de Nos jours heureux et d’Intouchables reviennent avec une comédie grinçante sur un organisateur d’événements dépassé et au bout du rouleau. Ce n’est pas la comédie du siècle, on sent les grosses ficelles, mais on passe néanmoins un bon moment avec un casting qui tient ses promesses. Cela dit, pas besoin de le voir au cinéma, mais pour un bon plateau télé il fera totalement l’affaire !
⊕ Blade Runner 2049, de Denis Villeneuve : Malgré toutes les craintes que l’on pouvait avoir à l’annonce d’une suite au cultissime Blade Runner, Denis Villeneuve a su éviter les pièges et proposer un nouveau film qui ne trahisse pas l’original ni n’en soit la copie affadie. Deux bémols cependant : le traitement superficiel (ou caricatural) du méchant Wallace, et la perspective d’une franchise à la con façon Starwars, Hunger Games, et autres séries commerciales…
⊕ Parasites, par le Cirque Galapiat : Trois clowns tristes à tête de béton, tour à tour poètes, musiciens ou équilibristes, prennent vie sur la scène du Sorano (Toulouse) et font frissonner les spectateurs, pris de vertige et d’émotion. Le spectacle se prétend « poème circassien », et pour le coup on comprend parfaitement le concept. On n’aurait pas mieux dit.
⊕ Corto Maltese : Equatoria, de Juan Diaz Canales et Rubén Pellejero : Pour la deuxième fois, Canales et Pellejero s’emparent du personnage et de l’univers créés par Hugo Pratt pour une aventure inédite qui nous emmène en Afrique, à la recherche d’une mystérieuse relique appelé « miroir du prêtre Jean ». Si vous êtes fan de la série Corto Maltese, vous pouvez sans aucun risque vous emparer de ces nouvelles aventures. Même si Pratt n’est plus aux commandes, vous n’y verrez que du feu.
Et vous, quels ont été vos plaisirs culturels en octobre ?
Qui a écrit cet article ?
Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.