De Dan Brown, nous connaissons tous le Da Vinci Code. Impossible d’être passé à côté de ce best-seller, que ce soit sous sa forme romanesque ou son adaptation cinématographique. Depuis, l’auteur livre régulièrement à ses fans la suite des aventures de Robert Langdon, le perspicace symbologiste américain.
Origine est donc une énième suite à cette saga. Après avoir parcouru Paris dans le Da Vinci Code, Rome dans Anges et démons, Washington dans Le symbole perdu et Florence dans Inferno, Robert Langdon se rend à Bilbao et Barcelone pour une nouvelle enquête effrénée parsemée d’énigmes. C’est plus précisément au musée Guggenheim de Bilbao que commence cette nouvelle aventure. Langdon s’y rend pour entendre la conférence son ami Edmond Kirsch qui s’apprête à rendre publics les résultats de ses derniers travaux. Et selon lui, ce qu’il va révéler va avoir des répercussions mondiales et faire entrer l’humanité dans une nouvelle ère. En effet, Kirsch a trouvé la réponse aux énigmes qui préoccupent l’humanité depuis toujours : « D’où venons-nous ? Où allons-nous ? »
Si les religions ont, jusqu’à présent, toujours répondu tant bien que mal à ces questions, la découverte de Kirsch devrait les mettre à mal et les discréditer définitivement. Les discours antireligieux et l’apologie de l’athéisme sont bel et bien au programme de ce nouvel opus ! Autre nouveauté : Langdon ne va pas se contenter de décrypter les œuvres d’art classiques, mais va devoir poser son expertise sur l’art contemporain. Moi qui suis parfaitement allergique à la plupart de la production artistique contemporaine, j’ai beaucoup aimé la condamnation qu’en fait Dan Brown dans ce roman. D’autant qu’en ayant récemment visité Bilbao et ses musées, je voyais parfaitement à quelles œuvres le roman fait référence dans ses premiers chapitres. (Louise Bourgeois, si tu nous entends, reste chez toi !)
D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? Paul Gauguin 1898
Dernière originalité : un personnage d’un nouveau genre fait son apparition dans cette intrigue. Il s’agit de Winston, une intelligence artificielle à laquelle Langdon est relié en quasi-permanence et qui va l’assister dans la résolution de cette nouvelle enquête.
Sinon, on retrouve toutes les ficelles de ses précédents romans : un complot politico-religieux, un flic pas commode, un tueur infatigable, une collaboratrice à qui Langdon doit toujours tout expliquer (ce qui est assez pratique pour les lecteurs), et un épais mystère qui changera la face du monde quand il sera révélé. Bref, la recette est déjà éprouvée mais demeure toujours aussi efficace, même si je dois avouer que l’intrigue a un peu perdu de sa saveur dans les 100 dernières interminables pages du roman et que la résolution de cet énième mystère m’a un peu déçu… Mais pour les amoureux du genre, tout y est sans exception !
Et vous, avez-vous lu la saga de Dan Brown ? Que pensez-vous de ces enquêtes pleine de rebondissements ?
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
4 comments
Et c’est là que je me rends compte que j’ai pas mal de trains de retard vu que je n’ai toujours pas lu Le symbole perdu ni Inferno ^^ Mais j’avais bien aimé Da Vinci code et Anges et démons, des romans efficaces comme je les aime !
Moi je n’avais lu que le Da Vinci Code, et vu les adaptations d’Anges et Démons et Inferno. Pas encore lu ni vu Le symbole perdu… Dan Brown a sans doute écrit d’autres romans dans la même veine mais avec d’autres personnages que Robert Langdon.
le débat science contre religion prend ici toute son ampleur , thriller ésotérique , qui se lit aussi facilement que les autres romans de Dan Brown
Le débat est assez intéressant au début… A la longue, ça tourne un peu en rond.