Hier soir, nous étions au Bascala (Bruguières) pour le concert de Paris Combo, en pleine tournée française pour la promo de son nouvel album Tako Tsubo. Comme au concert de Da Silva au Rex dont nous vous parlions en novembre, la salle a eu un peu de mal à se remplir. Mais la qualité primant sur la quantité, l’ambiance a pris dès l’entrée en scène de Belle du Berry et de ses musiciens.
Au programme de ce tour de chant : les tubes du groupe (qui a fêté ses vingt ans en 2015 et son sixième album), les inédits, et surtout du swing du swing et du swing ! Avec Potzi à la guitare (Django Reinhardt ressuscité) et François-François à la batterie, le niveau était assuré. Sans oublier l’Australien David Lewis au piano et à la trompette, parfois même simultanément, je ne pouvais être que ravi, moi qui adore les cuivres.
Au confluent de la variété et du jazz, Paris Combo nous a fait trémousser notre anatomie, ponctuant le concert d’anecdotes intéressantes, comme la définition du « tako-tsubo », syndrome qui donne son titre au nouvel album (et à un refrain scandé en chœur). Et comme vous mourez d’envie de savoir de quoi il s’agit, je vais jouer les rapporteurs : ce syndrome au nom japonais est également appelé « syndrome des cœurs brisés », un dysfonctionnement cardiaque après un choc émotionnel. L’organe du cœur prend alors la forme d’une amphore que les japonais appellent takotsubo, ou littéralement « piège à poulpes ». Intéressant, n’est-ce pas ?
Ajoutez au programme un petit entracte où François-François s’est prêté au chant (quel groove !!) pendant que Belle du Berry était en coulisse, et vous aurez une idée assez précise du concert éclectique offert par Paris Combo !
Si vous voulez découvrir l’univers de ce groupe, sachez que Belle du Berry et ses musiciens seront à la Cigale (Paris) le 6 avril prochain. Y serez-vous ?
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.