Pour rien au monde est le dernier roman publié par Ken Follett. Et pour la première fois, je lis un roman de cet auteur qui n’appartient pas ni à la célébrissime Fresque de Kingsbridge, ni à la série Le siècle !
Une histoire de tensions géopolitiques
Dans Pour rien au monde, nous sommes au cœur de la politique de plusieurs grands de ce monde. La républicaine Pauline Green est présidente des Etats-Unis. Nous la suivons donc gérer des crises politiques et diplomatiques plus ou moins importantes. Le tout en essayant de maintenir une vie de famille avec son mari et sa fille adolescente Pippa. Chang Kai lui est responsable des services de renseignement du parti communiste chinois, marié à une actrice reconnue de la série très connue Idylle au palais. Dans le monde entier, les tensions géopolitiques se multiplient…
Autre terrain, autres intrigues, mais dont les ramifications auront des répercussions insoupçonnées… Nous sommes au Tchad, au cœur des services d’espionnage de la région qui surveillent les djihadistes. Abdul et Tamara, membres de la CIA, et Tab de la DGSE française, enquêtent sur un trafic de drogues. Kiah, elle, est une jeune veuve pauvre qui cherche à émigrer clandestinement vers l’Europe avec son fils. Dans cette région sous tension, chercher à éviter les surenchères de violence est un enjeu crucial.
Est-ce que j’ai aimé lire Pour rien au monde ?
Impossible de nier que Ken Follett est un vrai “raconteur” d’histoires. J’ai lu Pour rien au monde avec plaisir, avec une vraie envie à la fin de chaque chapitre de connaître la suite de l’histoire. Si j’ai eu un peu de mal à me faire au cadre possiblement contemporain de l’ouvrage, je me suis laissée prendre petit à petit par l’engrenage des relations internationales. Les personnages n’ont pas forcément la profondeur de ce à quoi Ken Follett m’avait habitué, il est vrai. Ils n’en restent pas moins attachants. Leurs histoires personnelles sont un peu cousues de fil blanc et “soupoudrées” sur le récit principal, certes… Mais elles restent agréables dans le récit.
Bref, c’est donc un avis certes positif que j’ai sur Pour rien au monde, mais quand même… Disons que les deux sagas précédemment citées m’ont tellement plus enthousiasmées que forcément, la comparaison est difficile. Voire : très très difficile 😉 Rien n’égalera jamais l’émotion que j’ai ressenti à la lecture de Les piliers de la terre, je le crains ! Pour autant, tout le travail de Ken Follett autour de la mise en mouvement de rouages qui semblent conduire vers l’inéluctable est vraiment intéressant.
Vous avez lu Pour rien au monde de Ken Follett ? Vous en avez pensé quoi ?
Qui a écrit cet article ?
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