Avec 8 objets culturels, le mois de septembre a été très riche ! C’est une rentrée qui s’est déroulée sous les meilleurs auspices et augure une année très excitante 🙂 Sans plus attendre, on dresse le bilan culturel du mois de septembre 2019.
Ça, chapitre 2, d’Andy Muschietti : 27 ans après les événements qui ont frappé Derry, de nouveaux incidents se produisent, obligeant la “bande des ratés” à se réunir une dernière fois pour combattre leur peur la plus profonde, Ça, qui peut prendre toutes les formes, mais le plus souvent celle d’un clown terrifiant. Ce nouveau chapitre n’apporte rien à l’univers déjà présenté dans le premier film, et le grotesque dépasse trop souvent l’effroi. Bref, aucun intérêt.
Downton Abbey, de Michael Engler : Cela faisait déjà un petit moment que le film était annoncé. Les fans l’attendaient donc avec impatience ! La famille Crawley a fait un ultime retour pour un adieu sur grand écran. Pas une fausse note dans ce tableau plein de tendresse et d’humour qui nous replonge dans l’ambiance aristocratique de l’année 1927 en Angleterre, dans la continuité parfaite de la série aux 6 saisons magistrales ! Un pari parfaitement relevé pour le créateur et scénariste Julian Fellowes. Bien sûr, l’on continue d’espérer secrètement que cet épisode de Downton Abbey n’était pas vraiment le dernier…
Le Marchand de Londres, de Francis Beaumont par Declan Donnellan : Sur scène, deux univers se rencontrent et se heurtent : un théâtre sophistiqué et intellectuel ; et un théâtre populaire porté par deux épiciers qui viennent perturber la représentation. On rit et on est ému, ce spectacle haut en couleurs donne le ton de la Biennale Internationale des Arts vivants de Toulouse !
La leçon, d’Eugène Ionesco par Francis Azéma : Coup de chapeau au Théâtre du Pavé pour cette Leçon qui ouvre la saison avec des rires et des frissons. Une jeune bachelière vient chez un vieux professeur pour prendre sa première leçon, mais après quelques notions d’algèbre et de linguistique, difficile pour le professeur de garder son calme. C’est délicieusement absurde et profondément intelligent. Une pièce qui fait suite au Roi se meurt du même auteur, présenté lors de la saison précédente.
Théo Fouchenneret : Pour le 40e festival Piano aux Jacobins, les meilleurs pianistes étaient à Toulouse et ses environs. Nous sommes allés à Saint-Orens de Gameville entendre le jeune Théo Fouchenneret, révélation des Victoires de la Musique classique en 2019. Au programme : Fauré, Wagner, Chopin et Beethoven. Une heure de piano où le temps s’est suspendu.
Dormez, je le veux, de Georges Feydeau : Un valet qui touche un peu aux sciences occultes décide de tester ses pouvoirs d’hypnose sur son maître afin de renverser les rôles et la hiérarchie. Cette pièce en un acte de Feydeau est un peu un hapax dans son théâtre, qui nous a plutôt habitués à voir des scènes de la vie conjugale. Ici, l’humour est potache mais on se prend au jeu.
Moins qu’hier (plus que demain), de Fabcaro : 3 ans après son best-seller Zaï zaï zaï zaï, Fabcaro s’en prend dans cet album à la vie de couple et ses petits désagréments, ses incompréhensions, ses instants de mauvaise foi… Chaque page fait mouche tant Fabcaro a l’art et la manière de capter les petits détails dans lesquels on se reconnait au premier coup d’oeil.
Le procès de condamnation de Jeanne d’Arc : Il est parfois intéressant de s’éloigner des fictions et de se plonger dans d’authentiques documents d’Histoire. La transcription du procès de Jeanne d’Arc est un ouvrage extrêmement touchant. A 19 ans seulement, la Pucelle a tenu tête à ses juges qui ne pensaient certainement pas avoir en face d’eux une accusée aussi éloquente. Intéressant mais aussi très émouvant.
Et vous, quels ont été vos plaisirs culturels pour cette rentrée ?
Qui a écrit cet article ?
Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.