Rentrée culturelle réussie avec un peu de ciné, de musique et de lecture. C’est parti pour les bilan culturel du mois de septembre 2021 (avec un peu de retard, sorry).
L’Origine du monde, de Laurent Lafitte
Rien à voir avec le scandaleux tableau de Courbet… quoique. L’Origine du monde est une comédie assez potache qui met en scène un quatuor assez inattendu : Laurent Lafitte dont le cœur ne bat plus, Karin Viard en épouse castratrice, Vincent Macaigne en bon copain et Hélène Vincent (qui joue la mère du premier) qui est la seule à pouvoir refaire battre le cœur de son fils… mais à quel prix ?
Alors oui, ce n’est pas la comédie la plus fine de l’année. Mais moi je me suis bidonné de A à Z : c’est bien écrit, c’est bien mis en scène et c’est bien joué. Que demande le peuple ?
Dune, de Denis Villeneuve
Je vous en ai parlé de manière mitigée dans un article ici. Avec le recul, je trouve de plus en plus de défauts à ce film, pourtant dû à l’un de mes réalisateurs préférés. Les décors sont beaux mais usés jusqu’à la moelle. Les acteurs sont corrects mais leur filmographie respective leur colle aux basques. Le récit est sympa mais stéréotypé et sans émotion… Bref, un film qui semble bien impersonnel et confirme ce que l’on craignait déjà : l’œuvre de Frank Herbert serait-elle bel et bien inadaptable ?
La Gioconda, d’Amilcare Ponchielli mis en scène par Olivier Py
Réouverture triomphale du Théâtre du Capitole de Toulouse avec cet opéra magnifique mis en scène par Olivier Py. Une histoire d’amour où chacun aime quelqu’un qui aime quelqu’un d’autre ; un récit de jalousie, de vengeance et de passion ! Mais surtout un superbe opéra-ballet dans lequel les plus belles voix concurrencent les plus beaux danseurs.
Sur un plateau de scène inondé (l’action est à Venise), les tableaux s’enchaînent comme une version tragique de Singin’ in the rain. Un chef-d’œuvre, rien de moins !
Kaamelott I, L’armée du Nécromant, d’Alexandre Astier et Steven Dupré
Vous aimiez la série, vous allez en retrouver tous les ingrédients dans la BD, avec la fantasy en plus. Une “armée” de zombies attaque Kaamelott, obligeant les chevaliers de la Table Ronde à prendre les armes et à partir à l’assaut du Nécromant qui gouverne les morts-vivants.
C’est drôle, on reconnaît le style d’Astier dans les dialogues, on reconnait les traits de nos personnages préférés (ah ! Bohort !) et on a même l’impression d’entendre leur voix en lisant les bulles. Une adaptation très réussie… bien plus que celle au cinéma par exemple (même si Charlotte a trouvé le film plutôt sympa).
Et vous, qu’est-ce qui a marqué votre rentrée culturelle ?
Qui a écrit cet article ?
Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
1 comment
Ah ce cher Bohort! Il a toute ma tendresse!