Si je vous dis « Galliano », vous pensez « couture » et « défilé de mode » ? Que nenni ! Il fallait répondre « Accordéon » bien sûr !
Non, je ne fais pas une partie de Pyramides, mais je veux simplement vous parler du concert auquel les Toulousains ont assisté hier soir ! Alors qu’il fêtait son soixante-sixième anniversaire, l’accordéoniste virtuose Richard Galliano jouait à la Halle aux Grains de Toulouse, dans un concert de gala au profit des enfants arméniens. Superbe soirée pour le public, qui a eu la joie d’entendre un vaste répertoire allant de Schubert à Gainsbourg, en passant par Piazzolla ! A Culture déconfiture, en aficionados de l’éclectisme, on a adoré !
Double anniversaire, en vérité, car en même temps que Galliano soufflait ses soixante-six bougies, l’Amicale des Arméniens de Toulouse fêtait également les vingt ans de son concert annuel. Pour célébrer cette grande fête, un trio classique s’était joint à l’accordéoniste. En effet, la soirée a débuté avec les trois musiciens classiques qui ont lancé la manifestation en 1997 : le pianiste Vahan Mardirossian, le violoniste Jean-Marc Phillips-Varjabedian et le violoncelliste Xavier Phillips. Le trio a interprété des œuvres de Schubert, Chostakovitch et Babadjanian. Frissons intenses lorsque j’ai entendu les premières notes de Schubert, qui ont jadis servi de BO au film Barry Lyndon. Première fois que je l’entendais en live, ça a fait son petit effet !
Richard Galliano
Richard Galliano a joué en quartet dans la seconde partie du concert, avec des pièces de Piazzolla ainsi que quelques-unes de ses compositions. Inévitablement, nous avons eu droit à quelques notes du célèbre Libertango ! Génial !
La soirée s’est clôturée par pas moins de quatre rappels et la remise de la médaille de la ville de Toulouse à Richard Galliano ! Et l’Amicale a quant à elle collecté 350 000 € pour les enfants en détresse, partagés entre la Maison des Droits de l’Enfant de Toulouse et un établissement d’Erevan recueillant des enfants des rues. De beaux cadeaux d’anniversaires, n’est-ce pas ?
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.
