Dans les très bonnes séries de cette année 2023, il y a clairement Shrinking ! Diffusée sur Apple TV, j’ai pu la regarder sur Canal +. Et gros coup de cœur pour cette série, et à s’y pencher… c’était écrit 😉
Shrinking : le pitch
Jimmy Laird est psychothérapeute. Il travaille dans un cabinet avec Gaby et Paul. Et soyons clair : en ce moment, c’est compliqué pour lui… Il traverse un deuil très difficile, perdant les pédales sur le contrôle de sa vie. Sa relation avec sa fille adolescente, Alice, en pâtit. En réaction, il décide de briser l’une des règles de son métier et de donner son véritable avis à ses patients.
Forcément… ça casse un peu les codes. Et nous promets des scènes bien décalées. Mais au final, Jimmy n’est pas le seul à devoir reprendre sa vie en main. Paul est confronté à la maladie, et à la distance avec sa fille. Gaby sort d’un divorce et Brian, le meilleur ami de Paul, lui veut s’engager. Liz, sa voisine, a beaucoup pris en charge Alice mais a du mal à se voir fixer des limites. Bref, une galerie de personnages qui se débattent dans des situations qui nous parlent. Mais avec beaucoup beaucoup d’humour.
L’inimitable patte de Bill Lawrence
Et puis ce ton, ce ton si particulier qui s’impose dès le premier épisode. C’est une série drôle ? Oui, tout à fait. Mais hey, on n’aurait pas une espèce d’émotion et d’humanité incroyable derrière les rires ? Dites donc, j’ai directement pensé à l’une de mes séries préférées, Scrubs… et bingo, c’est Bill Lawrence qui est également aux manettes. Comme pour Ted Lasso, je n’avais pas vu cela avant de la commencer. Plaisir de retrouver sa patte, ainsi que celle de Brett Goldstein (inoubliable Roy Kent, et scénariste de talent).
Nous sommes dans un bel équilibre entre comédie et drame. Mais vraiment parfait. Les épisodes nous font réfléchir, sans jamais être pesants. Les personnages nous touchent sans nous noyer de larmes. J’ai notamment adoré l’épisode 6, “Syndrôme de l’imposteur”. Pour autant, j’ai trouvé que la qualité entre les épisodes est un peu inégale. Si l’ensemble fonctionne j’espère quand même qu’il y aura une montée en puissance dans la saison 2, à l’image de la deuxième partie de la série qui ouvre des portes intéressantes.
Des acteurs superbes
Jason Segel est impeccable dans le rôle de Jimmy, et c’est un vrai plaisir de retrouver son style inimitable dans une série de premier plan depuis How I met your mother. Il est d’ailleurs plus qu’impliqué dans ce show car il l’a co-créé et écrit ! Et puis face à lui, Harrison Ford… Mais quel génie, quel génie ! Il est juste PARFAIT en tant que Paul, en vieux râleur dont on recherche l’affection. Face à eux, Gaby (Jessica Williams) est un modèle de bonne humeur et de vie, dont les états d’âmes ne sont pas toujours entendus par ses collègues.
Et puis quel plaisir de retrouver des habitués de Bill Lawrence bien entendu, Christa Miller en tête(qui est sa femme, et qui a joué dans Scrubs et Cougar town). J’ai beaucoup aimé le personnage de Liz, si cynique et en même temps on sent qu’il y a un vrai potentiel de développement pour la suite ! Par contre… si je m’abstiens habituellement de commentaires inutiles sur le physique, j’avoue que j’ai été assez soufflé de voir la “transformation” de Christa Miller. Quel dommage que son visage soit à ce point figé, ça perturbe quand même énormément de la voir comme cela… Et je note le clin d’œil de voir apparaître Neil Flynn (l’inoubliable concierge de Scrubs !).
La saison 1 se finit sur un cliffhanger tellement dingue… J’ai trop trop trop hâte de voir la suite de Shrinking !!!
Qui a écrit cet article ?
Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
Serial blogueuse, retrouvez moi aussi sur mes blogs famille & lifestyle, Famille en chantier et Line&Color
