C’est reparti pour une nouvelle aventure avec la famille Dotcom dans la saga désormais culte de Jul, Silex and the City. Le neuvième tome s’intitule La Dérive des confinements et avec un titre pareil vous avez bien sûr deviné que l’actualité va s’inviter dans la préhistoire.
Une distance de 1,50 m entre chaque stalagmite, les invertébrés qui éternuent dans leur coude, des amphibiens qui vont se confiner dans leur grotte secondaire sur l’Île de Ré et des profs de préhistoire-géo obligés d’enseigner “la sélection naturelle à distance”… : même avant l’invention de la roue, le paléolithique ne tourne plus du tout rond ! Pour retrouver enfin la liberté et respirer à pleins poumons : ce nouvel épisode de Silex and the City raconte un monde qu’un virus a rendu fou !
Silex and the City 9 : La dérive des confinements
Eh oui, le nouvel épisode de la saga va vous rappeler les bons (ou mauvais) souvenirs du printemps dernier : confinement dans vos grottes, gestes barrières avec lavage systématique de votre pouce préhenseur, port obligatoire du masque (tribal) pour chacune de vos sorties, sans oublier la fameuse attestation sur l’honneur d’évolution dérogatoire (alors qu’on n’a même pas encore inventé l’écriture)…
Les jeux de mots sont totalement potaches et franchement moi ça me fait mourir de rire. Faut les voir, les hommes préhistoriques, se ruer au Super Hutte pour faire des provisions ! Ou bien s’attrouper autour des chênes d’info sur lesquels des lémuriens sont perchés et donnent l’info en continu !
Pas de grande réflexion dans cet album qui n’a pas d’autre ambition que de rire un peu de la situation et nous tirer au moins pendant une heure de la morosité ambiante. Pour moi, le pari est réussi !
Alors si vous voulez un peu rire de la situation également, n’hésitez pas à vous procurer le tome 9 de Silex and the City, vous nous en direz des nouvelles.
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Faire la sieste sous les tropiques, parler littérature, théâtre et cinéma, écouter le craquement du glaçon plongé dans l'eau, frissonner avec Lovecraft, planifier des voyages en Italie... J'adore l'esprit rabelaisien, l'accent du sud-ouest et autres futilités de l'existence.