Bernard Minier encooooooooooore ! Et Martin Servaz encooooooore ! Oui, pardon, excusez mon enthousiasme débordant. Mais vous savez que Bernard Minier est le seul auteur que je chronique à chaque fois ici sur Culture déconfiture, c’est un peu un challenge que je me lance à moi même voyez-vous. Et c’est avec beaucoup de plaisir que je viens vous parler de Soeurs de Bernard Minier !
Retour à Toulouse pour ce nouveau roman. Soeurs propose une double histoire. Le meurtre de deux sœurs, Ambre et Alice, tout juste la vingtaine, en 1993. Comme de par hasard la toute première enquête de Martin Servaz, qui vient d’intégrer la PJ. 25 ans après, la femme d’un auteur de romans policiers à succès, Erik Lang, est découverte assassinée… Personnage qui avait eu un lien avec les deux sœurs, COMME DE PAR HASARD ENCORE. Et forcément, après tout ce temps, Martin Servaz est toujours là, c’est lui qui s’y colle et bien entendu on remonte le fil des deux enquêtes en parallèle…
J’ai l’air de me moquer un peu comme ça, mais l’intrigue de la double affaire à des années d’écart, si elle n’est pas foncièrement originale, n’en reste pas moins dingue. Soeurs de Bernard Minier est un roman policier vite dévoré, et là encore l’auteur ne déçoit pas dans les enchaînements rocambolesques et retournement de situation. La relation écrivain / lectorat qui se joue au final à plusieurs niveaux avec le dérangeant auteur Erik Lang est vraiment très intéressante, et au final j’ai presque regretté qu’il n’y ait pas un angle supplémentaire exploité pour complexifier encore un peu plus l’intrigue, ou tout du moins révéler un peu plus les secrets les plus dark de certains des personnages. Finalement, j’ai eu le sentiment qu’il y avait matière à étoffer encore plus l’intrigue, et ces fameux personnages auraient mérité d’être encore plus incarnés. La fin est rapide, peut-être un peu trop, et une fois de plus Martin Servaz déconne un peu. Mais bon. On le sait, il est comme ça Martin. On lui pardonne.
Bref, j’ai vraiment beaucoup aimé Soeurs ! Un roman bien maîtrisé qui ne nous fait pas lâcher le livre jusqu’aux dernières pages. Vous l’avez lu ?
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Le nez dans les bouquins, le cœur dans les musées, les jambes à l'assaut du patrimoine et l'esprit en voyage ! Je partage avec vous mes découvertes culturelles du moment, diverses et variées, sans prise de tête. Éclectisme, je crie ton nom !
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2 comments
Vernis à ongles raccord avec la couverture du livre et la chemise… C’est ça le professionnalisme !!
Sinon, plus sérieusement, chaque critique que tu fais des romans de Bernard Minier me donnent envie de découvrir cet auteur. Il va vraiment falloir que je prenne le temps de m’y mettre, car je sens d’avance que cela va me plaire.
Franchement celui là est l’un des meilleurs ! 🙂